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Le renouveau de Lisbonne: entre tradition et modernité

Lisbonne, l'argent du soleil du Portugal, a connu une transformation impressionnante au cours de la dernière décennie. Autrefois éclipsée par ses consœurs européennes, Lisbonne est devenue un centre économique, culturel et touristique dynamique. Cette renaissance a été alimentée par des entreprises stratégiques et un boom du tourisme, faisant de Lisbonne un lieu irrésistiblement attractif pour les entreprises et l'innovation. La métamorphose de la ville n'est pas seulement une histoire de revitalisation économique, mais aussi un récit de résurgence culturelle, In Lisbonne de connectivité et d'acceptation de la modernité tout en préservant son abondant patrimoine.

Le tournant de l'économie de Lisbonne a été marqué par la méthode proactive du gouvernement pour attirer les investissements étrangers et promouvoir l'esprit d'entreprise. Des initiatives telles que le programme Golden Visa, qui offre des permis de résidence aux investisseurs des pays de l'Union européenne, et des taux d'imposition compétitifs pour les entreprises ont joué un rôle essentiel pour attirer les organisations internationales et les investisseurs à Lisbonne. Ces politiques se sont accompagnées d'améliorations substantielles de la structure de la ville, de la modernisation des systèmes de transport à la revitalisation des quartiers historiques, jetant ainsi les bases d'un progrès durable.

En outre, Lisbonne est devenue un point névralgique pour les startups et les entreprises technologiques, grâce aux investissements de la ville dans les centres d'innovation et les pépinières d'entreprises. Le sommet de l'investissement de Lisbonne et le sommet de l'internet, l'une des plus grandes conférences sur les technologies modernes au monde, ont fait de Lisbonne un centre mondial de la technologie et du progrès. Ces rassemblements ne se contentent pas de montrer le succès de l'écosystème entrepreneurial de Lisbonne, ils contribuent également à la mise en réseau des leaders de la technologie et des startups.

Les voyages et les loisirs ont joué un rôle crucial dans la résurgence de Lisbonne. L'attrait de la ville, avec ses paysages pittoresques, ses quartiers historiques comme Alfama et Belém, et ses points d'intérêt comme le monastère des Jerónimos et la tour de Belém, a captivé les voyageurs du monde entier. Le charme de Lisbonne est amplifié par son climat agréable, l'hospitalité de ses habitants et la fusion de la cuisine traditionnelle et contemporaine, ce qui en fait une destination à ne pas manquer.

L'essor du tourisme a stimulé le développement du secteur de l'accueil, avec une augmentation des hébergements, des locations à court terme, ainsi qu'une scène gastronomique dynamique. Cet afflux de visiteurs a non seulement amélioré le climat économique local, mais a également déclenché la régénération de zones auparavant négligées, les transformant en centres de commerce et de vie nocturne très animés.

La transformation de Lisbonne est profondément ancrée dans son renouveau culturel. La ville a embrassé ses traditions tout en s'adaptant aux tendances mondiales, créant ainsi un mélange spécial d'ancien et de nouveau. Les festivals, les expositions d'œuvres d'art et les événements musicaux célèbrent la richesse du passé et la diversité des traditions de Lisbonne, attirant un public cosmopolite. Le réaménagement du front de mer, la création de la MAAT (galerie d'art, d'architecture et de technologie) et la revitalisation des lieux publics ont amélioré le paysage culturel de la ville et en ont fait un centre de créativité et d'innovation.

La situation tactique de la ville, qui sert de lien entre l'Europe, l'Afrique et les Amériques, a encore renforcé sa position en tant que centre d'affaires mondial. L'aéroport international de Lisbonne, qui a élargi sa communauté de destinations, et ses installations portuaires modernes pour les navires de croisière soulignent l'importance croissante de la ville en tant que nœud de connectivité mondiale en ligne.

L'un des aspects les plus convaincants de la résurgence de Lisbonne est sa persistance en faveur d'une vie supérieure à la durabilité. La métropole s'est engagée en faveur des espaces verts, des énergies renouvelables et de la mobilité urbaine durable, y compris les programmes de partage de vélos et les transports publics électriques. Ces initiatives reflètent la vision de Lisbonne de devenir une ville verte et accessible qui donne la priorité au bien-être de ses habitants et de ses visiteurs.

La qualité de vie à Lisbonne, caractérisée par un style de vie décontracté, un environnement sûr et sécurisé, ainsi qu'un coût de la vie relativement bas par rapport à d'autres capitales européennes, en a fait une destination attrayante pour les expatriés et les nomades numériques. Cet afflux de talents internationaux joue un rôle dans l'atmosphère dynamique et multiculturelle de la ville, ce qui renforce encore son attrait en tant que lieu de vie, de travail et d'investissement.

Le parcours de Lisbonne, qui est passée d'une ville aux prises avec des difficultés financières à une ville phare en matière de progrès, de culture et de tourisme, témoigne de la force des dépenses stratégiques et de la vision. La ville n'a pas seulement revitalisé son économie globale, elle a aussi redéfini son identité, en trouvant un équilibre entre la préservation de son héritage historique et l'adoption de la modernité.

Aujourd'hui, Lisbonne est un lieu incroyablement attractif pour les entreprises, offrant un terrain fertile pour les startups, une porte d'entrée pour le commerce international et une scène animée pour la créativité et la technologie. L'histoire des bons résultats de la ville est en fait un modèle de rénovation urbaine, qui montre comment l'investissement, associé à la persistance de la durabilité et de la qualité de vie, peut transformer une ville en un centre prospère et cosmopolite.

La renaissance de Lisbonne n'est pas seulement un triomphe économique ; c'est une célébration de la culture, de l'assortiment et du développement. Elle peut servir d'invitation au monde entier à découvrir les options infinies qui se présentent lorsqu'une ville se transforme, se tourne vers l'avenir et agit avec audace sur la scène internationale.

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Énergie : Un Enjeu Vital et Central dans la Société

L'énergie est un élément fondamental et omniprésent dans la vie quotidienne et le développement de nos sociétés. Elle est essentielle à la production d'électricité, au transport, au chauffage, à la climatisation, et à de nombreuses autres applications. L'approvisionnement en énergie et les méthodes de production sont des sujets de débat majeurs, en raison de leurs impacts environnementaux, économiques et sociaux. Cet essai explore l'importance de l'énergie dans la société moderne, les différents types de sources énergétiques et les défis associés à la production et à la consommation d'énergie.

L'Importance de l'Énergie

L'énergie est vitale pour le fonctionnement et le développement des sociétés contemporaines. Elle alimente les industries, les infrastructures de transport, les foyers, et les services publics. Une alimentation énergétique fiable et abordable est cruciale pour maintenir le niveau de vie, stimuler la croissance économique et assurer la sécurité nationale.

Les Différents Types de Sources Énergétiques

Il existe plusieurs sources d'énergie, chacune ayant ses propres avantages et inconvénients. Les sources traditionnelles, telles que les combustibles fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel), sont largement utilisées en raison de leur abondance et de leur efficacité énergétique. Cependant, leur combustion libère des gaz à effet de serre, contribuant au changement climatique et à la pollution atmosphérique.

À l'opposé, les sources d'énergie renouvelables (solaire, éolienne, hydroélectrique, géothermique, biomasse) sont de plus en plus privilégiées car elles offrent une alternative durable et respectueuse de l'environnement. Bien que leur potentiel soit important, leur déploiement est souvent limité par des défis technologiques, des coûts initiaux élevés et une variabilité de la production.

Débats autour de la Production et de la Consommation d'Énergie

La manière de produire et de consommer de l'énergie est un sujet de débat majeur. Les discussions portent sur la nécessité de réduire la dépendance aux combustibles fossiles, d'augmenter la part des énergies renouvelables, et de promouvoir l'efficacité énergétique. Les débats sont également centrés sur l'équilibre entre la sécurité énergétique, l'accessibilité économique et la protection de l'environnement.

Les politiques énergétiques nationales et internationales jouent un rôle clé dans la façon dont ces défis sont abordés. Les gouvernements sont confrontés à la tâche complexe de soutenir la transition vers des sources d'énergie plus durables tout en garantissant une fourniture énergétique stable et abordable pour leurs citoyens.

Conclusion

L'énergie est un enjeu majeur de société, essentiel à tous les aspects de la vie moderne. La transition vers un avenir énergétique plus durable est un impératif global, qui nécessite des efforts concertés de la part des gouvernements, des entreprises, des chercheurs et des citoyens. Il est crucial de trouver des solutions innovantes et équilibrées pour répondre à la demande croissante d'énergie tout en minimisant les impacts environnementaux et en assurant une accessibilité économique pour tous.

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la fabrication de parfum comme loisir créatif

la fabrication de parfum comme loisir créatif

L'art de la parfumerie est une pratique ancienne, qui remonte à des milliers d'années. Alors que l'industrie est aujourd'hui dominée par les grandes marques et les parfums de célébrités, vous constaterez une fascination croissante pour la création de parfums individuels et sur mesure. Cet essai explore l'attrait et les avantages de la création de son propre parfum, qu'il s'agisse d'exprimer son individualité ou de s'engager dans un processus créatif profondément satisfaisant.

L'une des raisons les plus intéressantes de créer son propre parfum est la possibilité d'exprimer sa personnalité et son style. L'odeur est extrêmement personnelle et évocatrice. Une eau de Cologne faite sur mesure peut enregistrer des aspects de votre caractère, des souvenirs ou des objectifs d'une manière que les parfums vendus dans le commerce ne peuvent pas faire. Qu'il s'agisse d'un mélange qui incarne votre énergie ou d'une fragrance qui vous rappelle un moment ou un lieu précieux, un parfum individuel est en fait un moyen puissant d'expression personnelle.

La création d'un parfum est un mélange intrigant de science et d'art. Il s'agit de comprendre les principes de base de la parfumerie - le meilleur, le cœur et la base - et la manière dont ils interagissent les uns avec les autres. Apprendre à connaître les différentes familles de senteurs, telles que les fleurs, les bois ou les agrumes, et expérimenter la manière dont elles se mélangent, peut être une expérience passionnante et éducative. Ce processus permet non seulement de faire preuve de créativité, mais aussi d'acquérir des connaissances sur la science de l'olfaction et la chimie des parfums.

La production de votre propre eau de Cologne vous offre la possibilité de vous plonger dans le monde des arômes. Ce voyage peut vous amener à découvrir un large éventail de substances naturelles et synthétiques, chacune présentant un profil unique. Des notes profondes et confortables de l'oud et de l'ambre aux arômes légers et rafraîchissants de la lavande et des agrumes, la recherche de ces composants est en soi une aventure gratifiante.

L'acte de créer et de porter son propre parfum peut avoir des vertus thérapeutiques. Le processus de sélection et de mélange des senteurs peut être méditatif et relaxant. En outre, certains parfums ont des qualités aromathérapeutiques ; par exemple, la lavande est réputée pour ses propriétés relaxantes, création de parfum tandis que les arômes d'agrumes peuvent être remarquables. En créant une eau de Cologne, vous pouvez créer un parfum qui non seulement sent bon, mais qui favorise également un sentiment de bien-être.

Un parfum fait à la main peut être un cadeau très personnel et attentionné. La création d'un arôme spécialement pour une personne témoigne d'un degré de soin et d'attention qu'il est difficile d'associer à des articles achetés dans le commerce. Un tel cadeau peut être personnalisé en fonction des goûts et des préférences du destinataire, ce qui le rend unique et spécial.

À une époque où de plus en plus de consommateurs se préoccupent du développement durable et des substances contenues dans leurs produits, fabriquer son propre parfum permet de contrôler ce qui entre dans sa composition. Cette stratégie de bricolage vous permet de choisir des composants naturels, exempts de cruauté ou biologiques et naturels, et d'aligner votre eau de Cologne sur vos valeurs morales et environnementales.

L'eau de Cologne a le pouvoir d'évoquer des souvenirs et d'en créer de nouveaux. En créant votre propre parfum, vous ne créez pas seulement un arôme, vous développez un héritage qui peut être associé à vous et aux moments les plus chers de votre vie. Cet aspect de la création de parfums privés peut devenir une tradition significative, où les parfums sont créés pour se souvenir d'événements importants de la vie.

Si la création d'un parfum est passionnante, elle peut aussi s'avérer difficile. Équilibrer les différentes notes pour obtenir un mélange harmonieux demande de la patience et de l'expérimentation. Néanmoins, ces problèmes font partie du processus créatif et rendent le résultat final beaucoup plus gratifiant. Se lancer dans la fabrication d'un parfum peut vous mettre en contact avec une communauté d'hommes et de femmes partageant les mêmes idées. Il existe de nombreux forums, ateliers et cours sur Internet où les passionnés partagent leurs connaissances et leurs expériences. Faire partie de cette communauté peut vous aider à mieux comprendre et apprécier la parfumerie.

Enfin, la création de votre propre parfum est en fait un voyage de croissance et de développement personnel. Cela implique de la persévérance, de l'apprentissage et la volonté d'expérimenter. Chaque création est en fait le reflet d'un moment de votre vie et reflète l'évolution de vos goûts et de vos activités.

En conclusion, l'intérêt de produire sa propre eau de Cologne réside dans la possibilité de servir de forme unique d'expression personnelle, d'exutoire innovant et de voie vers la satisfaction personnelle. Elle permet d'explorer l'art des senteurs, de s'intéresser aux bienfaits thérapeutiques et de s'engager en faveur de la durabilité. Qu'il soit destiné à un usage privé ou à un cadeau sur mesure, un parfum fait à la main n'est pas seulement une senteur, mais une déclaration profondément personnelle et une preuve d'individualité. Sur la terre des parfums produits en masse, créer son propre parfum est une rébellion importante, une façon de se démarquer, ainsi qu'une célébration du goût personnel et de la créativité.

 

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Acheter des votes au Conseil de sécurité de l'ONU

Les pays qui votent avec les États-Unis lorsqu'ils siègent au Conseil de sécurité de l'ONU reçoivent également plus d'aide financière. Cette colonne utilise les résultats des votes au Conseil pour montrer que lorsque ces pays étaient des alliés des États-Unis, ils recevaient davantage d'aide des États-Unis, mais lorsque les pays n'étaient pas des alliés naturels, ils recevaient plutôt une aide financière des institutions internationales dominées par les États-Unis.
Le 18 décembre 2017, les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies qui demandait le retrait de la reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël. La résolution a été appuyée par les 14 membres restants du Conseil. Deux jours après le vote, Trump a menacé de couper l'aide étrangère aux pays qui ont voté contre les États-Unis à l'ONU. Ces nations qui prennent notre argent puis votent contre nous au Conseil de sécurité… Nous regardons ces votes. Laissez-les voter contre nous, nous économiserons beaucoup », a-t-il déclaré.
L'administration Trump n'est pas la première à prêter attention à ces votes. Lorsque Hillary Clinton, alors secrétaire d'État américaine, s'est rendue au Togo en 2012, la presse a remis en question son choix de destination. Clinton a expliqué qu'aucune secrétaire d'État n'avait été au Togo auparavant. Le Togo fait partie du Conseil de sécurité des Nations Unies. Aller là-bas, faire l'investissement personnel, a un véritable objectif stratégique… Quand on regarde… la dynamique du vote dans les principales institutions internationales, on commence à comprendre la valeur de prêter attention à ces lieux. »
Plusieurs années plus tôt, la première administration Bush a fait pression sur les gouvernements pour qu'ils votent en faveur de la résolution du Conseil de sécurité approuvant l'opération Desert Storm. Lorsque le Yémen a voté «non», James Baker, le secrétaire d'État, aurait déclaré à ses collègues que c'était le vote le plus cher qu'ils aient jamais exprimé. » Les États-Unis ont par la suite coupé 70 millions de dollars d'aide étrangère.
Ces anecdotes reflètent un schéma systématique. Dans des recherches antérieures, nous et d'autres avons constaté que les pays qui siègent au Conseil de sécurité de l'ONU bénéficient de faveurs financières. Ils reçoivent plus d'aide américaine et plus de prêts d'institutions internationales dans lesquelles les États-Unis disposent d'une voix puissante, notamment le FMI, la Banque mondiale et les agences d'aide des Nations Unies. Les pays bénéficient également d'une conditionnalité plus souple du FMI au cours de leurs deux années d'adhésion temporaire (Kuziemko et Werker 2006, Vreeland et Dreher 2014, Dreher et al.2015).
Lier le comportement de vote aux faveurs
Dans des recherches récentes (Dreher et al.2018), nous avons demandé si ces faveurs étaient liées au comportement de vote au Conseil de sécurité, quelles pourraient être les récompenses pour voter avec les États-Unis et la méthode par laquelle les États-Unis pourraient `` acheter '' l'accord, étant donné qu'il serait mal vu s'il était ouvert. Pour répondre aux questions, nous avons utilisé un ensemble de données original qui enregistre de manière complète les données de vote du Conseil de sécurité.
Nous estimons que les pays qui ont voté avec les États-Unis au Conseil de sécurité ont également obtenu une augmentation de l'aide américaine d'environ 40%. Les membres qui ont voté contre les États-Unis, en revanche, n'ont reçu aucune aide pendant leur mandat au Conseil que les pays extérieurs au Conseil.
Figure 1 Décisions du Conseil de sécurité des Nations Unies au fil du temps
Source: Dreher et al. (2018).
Ce modèle d'aide accrue n'est observable que pour les alliés américains (voir figure 2). Bien que le gouvernement américain ne soit pas critiqué pour avoir aidé des alliés, il pourrait être politiquement coûteux pour une administration de récompenser ouvertement des non-alliés d'une manière que le Congrès américain et le public pourraient voir.
Figure 2 Vote du Conseil de sécurité des Nations Unies et allocation d'aide américaine
Source: Dreher et al. (2018).
Notes: La figure montre l'effet marginal de servir au Conseil de sécurité de l'ONU tout en votant tout le temps avec les États-Unis sur les flux d'aide bilatérale des États-Unis pour différents niveaux de proximité politique avec les États-Unis (de concert avec l'intervalle de confiance de 90%). L'histogramme montre la répartition de la proximité politique avec les États-Unis parmi les pays éligibles à l'aide, mesurée par l'alignement des votes à l'Assemblée générale des Nations Unies.
Ces paiements peuvent être considérés comme inappropriés. En outre, une augmentation de l'aide étrangère à la suite d'un vote au Conseil de sécurité pourrait nuire à la légitimité de l'ONU, alors que cette légitimité est une raison essentielle pour les gouvernements de solliciter le soutien du Conseil de sécurité en premier lieu. Le public américain pourrait également froncer les sourcils lorsqu'il fournit de l'aide à un pays qui n'est pas considéré comme un ami des États-Unis.
Un exemple historique suggère que ces risques n'empêchent pas entièrement les États-Unis d'acheter du soutien à des pays de ce type. Après l'effondrement de l'Union soviétique, les États-Unis ont tenté d'influencer les développements politiques en Russie avec des milliards d'aide bilatérale au début des années 1990. Au milieu des années 90, ces paquets d'aide ont subi une pression populaire croissante aux États-Unis en raison de préoccupations concernant le déficit budgétaire et d'un résultat peu prometteur (pour les intérêts américains) aux élections parlementaires russes.
Cela a entraîné d'importantes réductions de l'aide américaine à la fin des années 90. Mais lorsque les États-Unis ont renoncé à utiliser l'aide bilatérale directe, ils ont commencé à utiliser des sources de financement obscures. En 1995, le FMI a approuvé un programme de prêts de 6 milliards de dollars. Il l'a porté à plus de 10 milliards de dollars l'année prochaine et au chiffre extraordinaire de 18 milliards de dollars en 1998. Il est désormais clair que les États-Unis ont fait pression sur le FMI en coulisses. Boris Eltsine, le président russe de l'époque, a déclaré que pour que le FMI s'engage sur ces prêts, nous devions impliquer Bill Clinton, Jacques Chirac, Helmut Kohl et John Major »(Gordon 1996). Apparemment, les États-Unis ont exploité leur influence sur le FMI pour fournir un soutien financier multilatéral alors qu'il était devenu difficile et politiquement coûteux d'accorder une aide bilatérale.
Nous trouvons des preuves systématiques que ce modèle s'est maintenu lorsque l'on examine les données de vote du Conseil de sécurité des Nations Unies. Alors que les alliés ont reçu une aide bilatérale accrue des États-Unis lorsqu'ils ont voté pour la position américaine, les gouvernements non alliés avec les États-Unis ne l'ont pas fait. Au lieu de cela, lorsque ces gouvernements ont voté avec les États-Unis, il y a eu une augmentation des prêts que leur accordait le FMI. Nos résultats suggèrent que ces pays ont reçu une augmentation des prêts du FMI d'environ 50%.
Figure 3 Vote du Conseil de sécurité des Nations Unies et allocation des prêts du FMI
Source: Dreher et al. (2018).
Notes: La figure montre l'effet marginal de servir au Conseil de sécurité des Nations Unies tout en votant tout le temps avec les États-Unis sur la taille des prêts du FMI pour différents niveaux de proximité politique avec les États-Unis (de concert avec l'intervalle de confiance de 90%). L'histogramme montre la répartition de la proximité politique avec les États-Unis parmi les pays éligibles à l'aide, mesurée par l'alignement des votes à l'Assemblée générale des Nations Unies.
Il n'est peut-être pas surprenant de constater que des pays puissants seraient prêts à acheter de l'influence. Realpolitikhowever, a eu besoin de différents canaux pour différents pays. Nous constatons que la pratique consistant à acheter de l'influence dans le monde, même si elle est peut-être grossière, a été nuancée et affinée en obscurcissant les sources de financement. Les États-Unis ont peut-être ouvertement financé leurs alliés, mais ils ont caché des faveurs similaires à des États moins amis. Ironiquement, les institutions internationales que les États-Unis ont utilisées pour cet obscurcissement sont les mêmes institutions que l'administration Trump affaiblit actuellement dans sa tentative de faire passer les intérêts américains en premier.

 

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L'évolution de l'Armée de l'Air russe : de Stalingrad aux temps modernes

La force atmosphérique russe, également appelée poussée aérospatiale russe, a parcouru un long chemin depuis les événements de la Seconde Guerre mondiale. Depuis le combat dévastateur de Stalingrad jusqu'à ses opérations actuelles, la force aérienne russe a connu d'importantes innovations qui l'ont transformée en une formidable puissance aérienne. Cet article explore les avancées remarquables et les percées technologiques qui ont façonné l'armée de l'air russe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'armée de l'air russe a joué un rôle crucial dans la défense de l'Union soviétique. La lutte de Stalingrad, qui s'est déroulée entre 1942 et 1943, a été une étape décisive qui a mis en évidence l'importance de la supériorité de l'atmosphère. La force soviétique d'oxygène a fait preuve d'une remarquable résistance, s'adaptant aux difficultés posées par la puissance aérienne allemande.

Au lendemain de la guerre, annuaire des avions de chasse l'Union soviétique a constaté qu'il était nécessaire de procéder à des avancées technologiques pour garantir la durabilité et l'efficacité de la force d'oxygène lors des futurs affrontements.

L'avènement de l'ère des avions à réaction dans les années 1950 a marqué une étape importante dans l'histoire de la poussée aérienne européenne. L'introduction des moteurs à réaction a révolutionné les combats aériens, en offrant une vitesse et une manœuvrabilité accrues. L'emblématique Mikoyan-Gurevich MiG-15, un chasseur mma à réaction introduit au début des années 1950, est devenu un symbole de la puissance de l'oxygène soviétique pendant la guerre froide.

Dans les années à venir, l'armée de l'air russe continue d'investir dans la technologie moderne de l'aviation supersonique. Le MiG-25 de Mikoyan-Gurevich, capable d'atteindre des vitesses de Mach 3, est entré en service à la fin des années 1960. Cet intercepteur à plus grande vitesse était conçu pour contrer les avions de reconnaissance stratégique occidentaux.

L'armée de l'air russe a également réalisé des avancées significatives dans le domaine des bombardiers proprement dits et des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM). Le Tu-95 Bear, un bombardier stratégique quadrimoteur à turbopropulseurs introduit dans les années 1950, fait toujours partie intégrante de la stratégie de l'armée de l'air russe. Ses capacités à long rayon d'action et son aptitude à transporter des armes nucléaires en font un élément crucial de la dissuasion stratégique de la Russie.

En outre, le développement des ICBM a donné à l'armée de l'air russe un moyen supplémentaire d'acheminer des charges nucléaires. Le R-7 Semyorka, le premier ICBM au monde, a été fabriqué à la fin des années 1950 et a servi de base aux systèmes de missiles suivants, dont le célèbre R-36 Voyevoda (connu à l'Ouest sous le nom de SS-18 Satan). Ces améliorations des solutions d'armement ont consolidé la fonction de l'armée de l'air russe dans la technique de défense du pays.

Le XXIe siècle a vu une nouvelle ère d'innovation dans l'armée de l'air russe avec l'introduction de la technologie furtive et d'avions de combat avancés. Le Sukhoi Su-57, un chasseur furtif de cinquième technologie, est entré en service en 2020. Cet avion d'avant-garde offre une meilleure manœuvrabilité, des capacités de détection et une très faible observabilité, ce qui en fait un atout puissant pour l'efficacité aérienne.

En outre, l'armée de l'air russe a mis à niveau et modernisé son parc d'avions de combat. Le Sukhoi Su-35 et le MiG-35 sont des exemples d'aéronefs extrêmement performants de la quatrième génération qui intègrent une avionique avancée, des méthodes radar améliorées et une collecte de combat élevée.

Comme de nombreuses forces aériennes modernes, la force russe Oxygène comprend le potentiel des véhicules aériens sans pilote (UAV). L'application des drones fournit des avantages tactiques, notamment la collecte de capacités d'apprentissage, la surveillance et l'acquisition d'objectifs. Le développement et le déploiement des drones permettent à l'armée de l'air russe de réduire les risques encourus par les pilotes humains tout en élargissant leurs capacités fonctionnelles.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, la force russe d'oxygène a considérablement évolué, s'adaptant à de nouveaux obstacles et tirant parti des avancées technologiques. Des jours héroïques de la bataille de Stalingrad aux aéronefs et systèmes de pointe d'aujourd'hui, l'innovation est devenue une motivation constante. L'engagement de l'armée de l'air russe en faveur de la recherche, du développement et de la modernisation lui a permis de conserver une puissance aérienne solide, capable de répondre aux exigences de défense de la nation. Si nous nous tournons vers l'avenir, il est certain que l'armée de l'air russe continuera à repousser les limites de la créativité, assurant ainsi sa position et sa formidable réputation dans l'aviation internationale.

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Les étudiants sont-ils une classe?

Beaucoup de gens oublient qu'avoir une dette que vous ne pouvez pas rembourser est vraiment nul. La dette n'est pas seulement un instrument de crédit, c'est un instrument de contrôle politique et économique.
C'est en fait intégré à notre culture. L'expression «l'homme», comme dans «combattre l'homme», faisait référence à l'origine aux créanciers. «L'homme» au 19e siècle signifiait «l'homme de l'ameublement», le marchand qui vendait des métayers et des agriculteurs du Sud du 19e siècle leurs fournitures pour l'année, généralement à crédit. Les agriculteurs, souvent analphabètes et certainement incapables de comprendre les accords dans lesquels ils entraient, devaient payer des taux d'intérêt de 80 à 100 pour cent par an, avec un privilège sur leurs récoltes. En s'approchant d'un agent d'ameublement, qui pouvait leur accorder du crédit pour les semences, l'équipement, même la nourriture elle-même, un fermier baissait les yeux avec nervosité tandis que ses dettes étaient inscrites dans un cahier. À la fin d'une année, en raison de la déflation et de l'usure, les agriculteurs devaient généralement plus qu'ils n'avaient commencé l'année due. Leurs terres étaient souvent confisquées et, finalement, la plupart d'entre eux sont devenus fermiers.
Ils étaient en jarret à l'homme et sont finalement devenus des esclaves pour lui. Cette structure de métayage et d'usure, maintenue par la violence politique, s'est poursuivie dans les années 1960 dans certaines régions du Sud. Jusque dans les années 1960, Kennedy constatait la pauvreté rurale en Arkansas et la déclarait «choquante». Ce sont les fruits de l'usure, une société fondée sur un endettement insoutenable.
Aujourd'hui, nous sommes en train de créer une deuxième société de métayers…
Aujourd'hui, les dettes ne comportent pas de privilèges sur les récoltes. Les gens en Amérique moderne ont des prêts étudiants, des dettes de cartes de crédit et des hypothèques. Tous ces éléments sont difficiles à rembourser, entraînant souvent des contrats impénétrables et des frais illégaux. La dette de carte de crédit est difficile à acquitter en cas de faillite et un défaut sur un prêt immobilier peut vous laisser sans abri. Une dette de prêt étudiant est littéralement une créance sur une vie - vous ne pouvez pas la régler en cas de faillite, et si vous décédez, vos parents sont obligés de la payer. Si les banques parviennent à leurs fins, les hypothèques et les jugements d'insuffisance vous suivront pour toujours, comme ils le font en Espagne.
Les jeunes et ce que seuls les cyniques pourraient appeler des «propriétaires» n'ont d'autre choix que de sauter sur le tapis Le but n'est pas de leur faire payer leurs dettes, mais de le devoir pour toujours. Tout ce qu'un créancier doit, un riche créancier est propriétaire. Et en prime, plus le fardeau de la dette des citoyens américains est lourd, moins nous sommes capables d'organiser et de revendiquer nos droits démocratiques en tant que citoyens. Les créanciers ne créent pas d'entreprises et innovent, ils ne prennent pas de risques et ne revendiquent pas leurs droits politiques. Pensez à cela lorsque vous entendez les appels de l'ancien banquier de Morgan Stanley et actuel président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, et ses murmures nébuleux qui aspirent à l'étalon-or. Ou quand vous entendez Charlie Munger, partenaire de Warren Buffett, parler de la façon dont les renflouements des riches étaient patriotiques, mais nous ne devons pas renflouer les propriétaires par crainte d'un «aléa moral». Ou quand vous entendez le président de la Fondation Pete Peterson et l'ancien contrôleur général David Walker aspirer avec nostalgie aux prisons pour débiteurs.
En se concentrant sur les étudiants, Hudson montre combien de progrès »ont été accomplis en sept ans seulement.
Par Michael Hudson, professeur de recherche en économie à l'Université du Missouri, Kansas City, et chercheur associé au Levy Economics Institute du Bard College. Son dernier livre est J is for Junk Economics
Les étudiants ne se considèrent généralement pas comme une classe. Ils semblent pré-classe », car ils ne sont pas encore entrés sur le marché du travail. Ils ne peuvent espérer faire partie de la classe moyenne qu'après avoir obtenu leur diplôme. Et cela signifie devenir un salarié - ce qu'on appelle impoliment la classe ouvrière.
Mais dès qu'ils contractent une dette étudiante, ils s'intègrent à l'économie. Ils sont en ce sens une classe débitrice. Mais pour être débiteur, il faut avoir un moyen de payer - et l'étudiant n'a pas les moyens de payer sur les salaires et traitements qu'il peut gagner après avoir obtenu son diplôme. Et après tout, la raison pour laquelle la plupart des étudiants reçoivent une éducation est afin qu'ils puissent se qualifier pour un emploi de classe moyenne.
La classe moyenne en Amérique se compose du secteur en expansion de la classe ouvrière qui a droit aux prêts bancaires - non seulement des prêts sur salaire à court terme usuraires, mais une dette à vie. La classe moyenne est donc aujourd'hui une classe débitrice.
Versant des larmes de crocodile pour la croissance lente de l'emploi américain dans le marasme post-2008 (l'économie permanente d'Obama »dans laquelle seules les banques ont été renflouées, pas l'économie), la classe financière considère le rôle de l'industrie et de l'économie dans son ensemble comme étant de payer ses employés suffisamment pour qu'ils puissent s'endetter de façon exponentielle. Les intérêts et les frais (les frais de retard et les pénalités rapportent désormais plus aux sociétés de cartes de crédit qu'ils ne perçoivent d'intérêts) montent en flèche, laissant l'économie des biens et des services languir.
Bien que l'argent et les manuels bancaires disent que tous les intérêts (et frais) sont une compensation pour le risque, tout banquier qui prend réellement un risque est rapidement viré. Les banques ne prennent pas de risques. C'est à cela que servent les gouvernements. (Socialiser le risque, privatiser les bénéfices.) Anticipant que l'économie américaine pourrait ne pas être en mesure de récupérer sous le poids des prêts hypothécaires indésirables et autres créances douteuses que l'administration Obama a laissées dans les livres en 2008, les banques ont insisté pour que le gouvernement garantisse tous les étudiants dette. Ils ont également insisté pour que le gouvernement garantisse la mine d'or financière enfouie dans une telle dette: les frais de retard qui s'accumulent. Ainsi, que les étudiants réussissent ou non à devenir salariés, les banques recevront des paiements dans l'économie fictive émergente d'aujourd'hui comme si. Le gouvernement paiera les banques comme si «il y a effectivement une reprise.
Et s'il devait y avoir une reprise, cela signifierait que les banques prenaient un risque - un risque suffisamment grand pour justifier les taux d'intérêt élevés appliqués aux prêts étudiants.
Il s'agit simplement d'une reprise de ce que les banques ont négocié pour les prêts hypothécaires immobiliers. Les étudiants qui réussissent à trouver un emploi espèrent fonder une famille, ou du moins rejoindre la classe moyenne. Le critère le plus typique de la vie de la classe moyenne dans le monde d'aujourd'hui (en plus d'avoir un diplôme universitaire) est de posséder une maison. Mais presque personne ne peut acheter une maison sans obtenir d'hypothèque. Et le prix d'une telle hypothèque est de payer jusqu'à 43% de son revenu pendant trente ans, c'est-à-dire sa vie professionnelle future (dans le monde actuel qui suppose le plein emploi, pas seulement une économie de gig).
Les banques savent à quel point il est peu probable que les travailleurs puissent réellement gagner suffisamment pour supporter les coûts de leurs études et de leur dette immobilière. Les coûts du logement sont si élevés, le prix de l'éducation est si élevé, le montant de la dette que les travailleurs doivent payer au sommet de chaque chèque de paie est si élevé que la main-d'œuvre américaine est hors des marchés mondiaux (à l'exception du matériel militaire vendu aux Saoudiens et autres protectorats américains). Les banques insistent donc pour que le gouvernement prétende que les prêts au logement et aux études ne comportent aucun risque pour les banquiers.
La Federal Housing Authority garantit des hypothèques qui absorbent jusqu'à 43 pour cent des revenus susmentionnés du demandeur. Le revenu n'augmente pas de nos jours, mais la perte d'emploi l'est. Auparavant, la main-d'œuvre de la classe moyenne est réduite au travail au salaire minimum (MacDonald's et autres fast-foods) ou à la gig ”(Uber). Ici aussi, les frais augmentent rapidement en cas de défaillance - tous couverts par le gouvernement, comme si cela compensait les banques pour les risques que le gouvernement lui-même supporte.
De la dette aux esclaves salariés
Compte tenu du fait qu'une formation collégiale est une condition préalable à l'entrée dans la classe ouvrière (à l'exception des décrocheurs milliardaires), la classe moyenne est une classe débitrice - si endettée qu'une fois qu'elle parvient à trouver un emploi, elle n'a aucune marge de manœuvre pour faire grève, encore moins pour protester contre les mauvaises conditions de travail. C'est ce qu'Alan Greenspan a décrit comme l'effet traumatisé sur les travailleurs »de la dette.
Les élèves pensent-ils à leur avenir en ces termes? Comment pensent-ils leur place dans le monde?
Les étudiants sont les nouveaux NINJA: aucun revenu, aucun emploi, aucun actif. Mais leurs parents ont des actifs, et ceux-ci sont maintenant saisis, même par des retraités. Surtout, le gouvernement a des actifs - le pouvoir de taxer (principalement le travail ces jours-ci), et quelque chose encore mieux: le pouvoir d'imprimer simplement de l'argent (principalement l'assouplissement quantitatif pour essayer de regonfler les prix du logement, des actions et des obligations de nos jours) . La plupart des élèves espèrent devenir indépendants de leurs parents. Mais accablés par la dette et confrontés à un marché du travail difficile, ils restent encore plus dépendants. C'est pourquoi tant de gens doivent continuer à vivre chez eux.
Le problème est que lorsqu'ils obtiennent un emploi et deviennent indépendants, ils restent dépendants des banques. Et pour payer les banques, elles doivent être encore plus abjectement dépendantes de leurs employeurs.
Il peut être éclairant de voir les choses du point de vue des banquiers. Après tout, ils ont 1,3 billion de dollars en demandes de prêt étudiant. En fait, malgré le fait que les frais de scolarité dans les collèges augmentent encore plus aux États-Unis que les soins de santé (soins de santé financiarisés, et non les soins de santé socialisés), les banques se retrouvent souvent avec plus de frais de scolarité que les collèges. En effet, tout taux d'intérêt est une période de doublement, et des taux de prêt étudiant de, disons, 7 pour cent signifient que les intérêts versés doublent la valeur initiale du prêt en seulement 10 ans. (La règle de 72 fournit un moyen facile de calculer les temps de doublement de la dette portant intérêt. Il suffit de diviser 72 par le taux d'intérêt, et vous obtenez le temps de doublement.)
Une symbiose fatale est apparue entre la banque et l'enseignement supérieur en Amérique. Les banquiers siègent au conseil d'administration des principales universités - non seulement en achetant leur place en tant que donateurs, mais parce qu'ils financent la transformation des universités en sociétés immobilières. Columbia et l'Université de New York sont les principaux propriétaires immobiliers de New York. Comme les églises, elles ne paient ni impôt foncier ni impôt sur le revenu, étant considérées comme jouant un rôle social vital. Mais du point de vue des banquiers, leur rôle est de fournir un marché de la dette dont l'ampleur dépasse désormais même celle de la carte de crédit!
La Citibank de New York a conclu ce qui a été accusé d'être un accord d'amitié avec l'Université de New York, qui incite les étudiants entrants à financer leurs études par des prêts. Dans le monde d'aujourd'hui, une école peut facturer autant pour une éducation que les banques sont prêtes à prêter des étudiants - et les banques sont prêtes à prêter autant que les gouvernements garantissent de couvrir, sans poser de questions. Ainsi, les banquiers des commissions scolaires endossent les coûts gonflés de l'éducation, sachant que, bien que les universités soient beaucoup plus nombreuses, les banquiers recevront tout autant d'intérêts et de pénalités.
C'est la même chose avec le logement, bien sûr. Quelle que soit la somme que le propriétaire d'une maison reçoit lorsqu'il la vend, la banque fera une somme d'argent encore plus élevée sur les intérêts débiteurs de l'hypothèque. C'est pourquoi toute la croissance de l'économie américaine va au secteur FIRE, détenu principalement par le One Percent.
Selon ces termes, une société plus instruite »ne signifie pas une main-d'œuvre plus employable. Cela signifie une société moins employable, car de plus en plus de salaires et de revenus de consommation sont utilisés non pas pour acheter des biens et des services, non pas pour manger au restaurant ou acheter les produits du travail, mais pour payer le secteur financier et sa classe de rentiers alliée. Une société plus éduquée selon ces règles est simplement une société plus endettée, une économie succombant à la déflation de la dette, à l'austérité et au chômage, sauf au niveau du salaire minimum.
Pendant un demi-siècle, les Américains se sont imaginés devenir de plus en plus riches en s'endettant pour acheter leur propre maison et éduquer leurs enfants. Leurs richesses se sont avérées être des richesses pour les banques, les obligataires et autres créanciers, pas pour les débiteurs. Ce qui était applaudi comme classe moyenne »se révèle être simplement une classe ouvrière endettée.
Dans le monde d'aujourd'hui, une école peut facturer autant pour une éducation que les banques sont prêtes à prêter des étudiants - et les banques sont prêtes à prêter autant que les gouvernements garantissent de couvrir, sans poser de questions.
Les banques sont propriétaires d'esclaves (endettés), mais les universités sont les marchands d'esclaves (endettés) et les surveillants. C'est probablement pourquoi les campus ne sont pas remplis de groupes se battant pour les droits des travailleurs ou discutant de la réalité économique épouvantable à laquelle ils sont confrontés.
Au lieu de signaler la vertu, réveillé IdPol est l'objectif dominant, ce qui est très bien avec le surveillant, et nourri par la confortable faculté titulaire, qui est souvent très heureuse d'avoir peu de serviteurs domestiques esclaves de sa dette (étudiants diplômés, auxiliaires).
Et pire encore, les surveillants (universités) ne mettent pas les revenus générés par les esclaves dans l'amélioration des classes, l'embauche de professeurs à plein temps ou une foule d'autres facteurs qui améliorent la qualité de l'éducation.
Ils le canalisent dans l'esthétique pour rendre les choses plus attrayantes sur les tournées et les matériaux qu'ils utilisent pour attirer plus d'esclaves, tout en crapifiant la qualité de l'éducation. Quel est l'aspect le plus odieux de leur rôle, ils n'utilisent pas les esclaves pour construire un meilleur système éducatif, mais pour obtenir plus d'esclaves. Le nombre de conférences PowerPoint inutiles que j'ai suivies me met en colère quand j'y pense.

 

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Djibouti fait sa révolution urbaine

La croissance des villes s'accompagne d'une augmentation du coût de l'immobilier. Cette tendance a un effet néfaste sur les personnes vivant dans la pauvreté, Djibouti qui sont nombreuses à chercher désespérément un logement abordable. Le manque généralisé de logements accessibles et bon marché est assurément un problème urgent qu'il convient de régler si l'on veut que les zones métropolitaines soutiennent correctement leurs habitants à faible revenu.

Il ne s'agit pas seulement de veiller à ce qu'il y ait suffisamment d'endroits où vivre, mais de s'assurer que ces endroits restent à la fois sûrs et abordables. Les gens doivent avoir accès à des logements raisonnables sans craindre de subir des augmentations de loyer brutales ou de perdre leur logement parce que les propriétaires cherchent à payer plus cher leurs locataires. Les locataires ont également besoin d'être défendus contre les procédures d'exploitation telles que les propriétaires qui refusent les réparations et l'entretien ou qui les soumettent à d'autres formes de harcèlement.

Les villes doivent trouver des moyens plus imaginatifs de fournir des biens immobiliers accessibles et abordables afin de résoudre ce problème. Les mesures de contrôle de la location peuvent contribuer à alléger le fardeau des quartiers vulnérables en offrant aux locataires la sécurité de savoir que leur loyer n'augmentera pas soudainement au-delà de ce qu'ils peuvent se permettre. D'autres mesures consistent en des techniques de partage du logement et des taxes foncières qui ne visent que les biens de grande valeur, libérant ainsi des fonds qui peuvent ensuite être utilisés pour fournir des logements publics généraux de meilleure qualité ou pour inciter les promoteurs privés à s'installer dans des endroits ciblés.

En fin de compte, il s'agit de reconnaître l'importance d'offrir des alternatives de logement accessibles et abordables - en particulier pour les personnes en situation de pauvreté - afin que tout le monde puisse bénéficier d'un endroit sûr qui lui appartienne. Sans action positive en faveur de cette équipe vulnérable, la situation actuelle ne fera que s'aggraver au fil du temps, avec des conséquences dévastatrices.

Afin d'identifier les zones ciblées pour inciter les promoteurs exclusifs, les villes doivent d'abord analyser les segments de leur marché du logement pour déterminer quels sont les quartiers locaux qui ont besoin d'être améliorés et dans lesquels le marché peut se permettre d'absorber de nouvelles constructions. Des aspects tels que le revenu médian, la disponibilité des transports publics, les lois de zonage existantes et les segments du marché de l'emploi local doivent être pris en compte lors de ces déterminations. En outre, il convient de procéder à une évaluation approfondie du potentiel de chaque zone afin de comprendre réellement quel type de développement pourrait avoir un effet dans cette zone.

Dès que ces zones spécifiques sont identifiées, les villes doivent s'efforcer d'offrir des primes qui inciteront les promoteurs immobiliers à acheter ces lieux. Ces incitations peuvent inclure des réglementations, des allègements fiscaux et des subventions d'entreprise qui contribuent à réduire le prix du développement. Il est également important que les villes veillent à ce que les mesures d'incitation soient équitables et axées sur des pratiques d'amélioration responsables, telles que des initiatives de développement écologique ou des réserves de logements abordables. En adoptant une approche positive dans leurs offres d'incitation, les villes peuvent à la fois attirer des emplois intéressants tout en restant conscientes de leur devoir de protéger l'environnement et de fournir des logements adéquats à de nombreux citoyens.

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La fin de l'idéologie

L'économie dominante (néoclassique) a toujours mis fortement l'accent sur la conception positiviste de la discipline, qualifiant les économistes d'objectifs, impartiaux et non idéologiques. C'est encore vrai aujourd'hui, même après que la crise économique de 2008 a exposé la discipline à des critiques pour son manque de débat ouvert, son intolérance au pluralisme et sa pédagogie étroite. 1 Même les universitaires traditionnels qui ne refusent pas ouvertement de reconnaître les lacunes de la profession résistent toujours à identifier les préjugés idéologiques comme l'un des principaux coupables. Ils privilégient souvent d'autres micro-explications, telles que les incitations individuelles liées au pouvoir académique, à l'avancement professionnel et aux réseaux personnels et éditoriaux. Les économistes de traditions différentes ne sont pas d'accord avec ce diagnostic, mais leurs affirmations ont été largement ignorées et le débat a été supprimé.
Reconnaître que l'idéologie réside assez bien dans nos départements d'économie aurait d'énormes implications intellectuelles, à la fois théoriques et pratiques. Malgré (ou à cause de cela), la question n'a jamais été directement soumise à un examen empirique.
Dans une étude récente, nous faisons exactement cela. En utilisant une technique bien connue de tromperie expérimentale »intégrée dans une enquête en ligne qui implique un peu plus de 2400 économistes de 19 pays, nous attribuons fictivement la source de 15 citations à des économistes célèbres de différentes tendances. En d'autres termes, tous les participants ont reçu des déclarations identiques pour être d'accord ou en désaccord, mais l'attribution de la source a été modifiée au hasard à l'insu des participants. L'expérience montre clairement que les préjugés idéologiques influencent fortement les idées et les jugements des économistes. Plus précisément, nous constatons que le fait de changer les attributions de sources du grand public aux chiffres moins / non traditionnels réduit considérablement l'accord déclaré par les répondants avec les déclarations. Il est intéressant de noter que cela contredit l'image que les économistes ont d'eux-mêmes, 82% des participants déclarant qu'en évaluant une déclaration, il ne faut faire attention qu'à son contenu et non aux opinions de son auteur.
De plus, nous constatons que notre biais idéologique estimé varie considérablement selon les caractéristiques personnelles des économistes de notre échantillon. Par exemple, l'orientation politique autodéclarée des économistes influence fortement leur parti pris idéologique, le biais estimé augmentant à mesure que les opinions politiques des répondants se déplacent vers la droite. Le biais estimé est également plus fort parmi les économistes hétérodoxes, les macroéconomistes affichant le biais le plus fort. Les hommes affichent également plus de biais que les femmes. Les différences géographiques jouent également un rôle majeur, avec moins de biais parmi les économistes en Afrique, en Amérique du Sud et dans les pays méditerranéens comme l'Italie, le Portugal et l'Espagne. En outre, les économistes titulaires d'un diplôme de premier cycle en économie ou en affaires / gestion ont tendance à montrer des biais idéologiques plus forts.
Nous donnons plus de détails sur notre méthodologie et nos résultats dans les sections suivantes, mais commençons par anticiper certaines des conclusions et implications. Théoriquement, les implications sont bouleversantes pour la méthodologie positiviste qui domine l'économie néoclassique. Comme le suggère Boland (1991), l'économie positive est désormais si répandue que chaque point de vue concurrent a été pratiquement éclipsé. » Pourtant, la forte influence du parti pris idéologique sur les opinions des économistes qui est évidente dans nos résultats empiriques ne peut pas être conciliée avec elle.
En pratique, nos résultats impliquent qu'il est crucial d'adopter des changements dans la profession qui protègent le discours académique, ainsi que les consommateurs des idées économiques, des impacts néfastes des biais idéologiques. En fait, il existe des preuves croissantes qui suggèrent que les jugements de valeur et l'orientation politique des économistes affectent non seulement la recherche (Jelveh et al.2018, Saint-Paul 2018), mais aussi les réseaux de citations (Önder et Terviö 2015), l'embauche de professeurs (Terviö 2011) , ainsi que les positions des économistes sur les questions positives et normatives liées aux politiques publiques (par exemple Beyer et Pühringer 2019; Fuchs, Krueger et Poterba 1998; Mayer 2001; van Dalen 2019; Van Gunten, Martin et Teplitskiy 2016). Il n'est donc pas long d'imaginer que les biais idéologiques pourraient jouer un rôle important dans la suppression de la pluralité, le rétrécissement de la pédagogie et la délimitation des paramètres de recherche biaisés en économie.
Une étape importante qui aide à identifier les changements appropriés nécessaires pour minimiser l'influence des biais idéologiques est de comprendre leurs racines.
Comme l'ont soutenu d'éminents spécialistes des sciences sociales (par exemple, Althusser 1976, Foucault 1969, Popper 1955, Thompson 1997), la principale source de biais idéologiques est fondée sur le savoir, influencée par les institutions qui produisent des discours. L'économie dominante, en tant qu'institution dominante et la plus influente en économie, propage et façonne les opinions idéologiques parmi les économistes à travers différents canaux.
L'éducation économique, à travers laquelle les discours économiques sont diffusés auprès des étudiants et des futurs économistes, est l'un de ces canaux importants. Il affecte la façon dont les étudiants traitent l'information, identifient les problèmes et abordent ces problèmes dans leur recherche. Sans surprise, cette formation peut également affecter les politiques qu'ils privilégient et les idéologies auxquelles ils adhèrent. En fait, il existe déjà des preuves solides que, par rapport à diverses autres disciplines, les étudiants en économie se distinguent en termes de points de vue associés à la cupidité, la corruption, l'égoïsme et la volonté de faire du free-ride (par exemple Frank et Schulze 2000, Frank et al. 1993 et ​​1996, Frey et al.1993, Marwell et Ames 1981, Rubinstein 2006, Want et al.2012). 2
Un autre canal important par lequel l'économie dominante façonne les opinions idéologiques des économistes est de façonner les structures et les normes sociales de la profession. Alors que les structures et les normes sociales existent dans toutes les disciplines universitaires, l'économie semble se démarquer à plusieurs égards au moins, ce qui entraîne la centralisation du pouvoir et la création de mécanismes d'incitation à la recherche, qui à leur tour entravent la pluralité, encouragent la conformité et l'adhésion au vues dominantes (idéologiques).
Notre propre exposition à différentes parties de cette structure sociale tout en travaillant sur ce projet a en fait été une expérience désagréable mais révélatrice, et un témoignage des biais dominants dans la discipline qui entravent fortement la pensée critique, les nouvelles perspectives et la pluralité. Nous avons été menacés, accusés et insultés pour avoir simplement posé une question importante et légitime. Nous avons également une expérience de première main avec les cinq meilleures revues d'économie et certains de leurs rédacteurs (associés) ont exercé leurs opinions fortement préjugées, ce qui est souvent déguisé sous le voile de la nature inévitablement subjective du processus de prise de décision des rédacteurs, »Qui s'appuie sur le pouvoir absolu et inexplicable dont ils disposent. Dans certains cas, la décision concernant notre soumission manquait manifestement de professionnalisme et de respect de la pluralité des opinions.
Notre monde d'aujourd'hui est caractérisé par des problèmes critiques dont l'économie a beaucoup à dire, comme les inégalités, l'austérité, l'avenir du travail et le changement climatique. Cependant, s'appuyer sur un discours dominant qui ignore ou isole des points de vue différents rendra la profession d'économiste mal équipée pour engager des conversations équilibrées sur ces questions. Cela rend également les consommateurs d'idées économiques sceptiques quant aux économistes et aux opinions et politiques qu'ils préconisent. Nous pensons que pour aborder la question des biais idéologiques en économie, il faut d'abord que les économistes découvrent leurs propres biais. Le déni persistant de ces préjugés sera plus préjudiciable que d'être conscient de leur présence et de leur influence, même si les économistes traditionnels ne changent pas nécessairement d'avis. De plus, la profession économique doit avoir une introspection approfondie et un débat réel et ouvert sur les facteurs qui sous-tendent ces biais, y compris la formation en économie et les structures sociales au sein de la discipline qui centralisent le pouvoir, encouragent la réflexion et la conformité de groupe, freinent la pensée et la créativité innovantes et gênent la pluralité.
Conception expérimentale
L'examen de questions telles que l'impact des préjugés, des préjugés ou de la discrimination sur les opinions et les décisions individuelles est très difficile, étant donné la nature complexe de ces types de comportement. Cela a donné lieu à une littérature d'expérimentation sur le terrain en économie qui s'est appuyée sur l'utilisation de la tromperie - par exemple, en envoyant des curriculum vitae et des applications fictives, pour examiner la prévalence et les conséquences de la discrimination contre différents groupes sur le marché du travail. 3 Nous adoptons une approche similaire, à savoir l'utilisation d'attributions de sources fictives, afin d'étudier l'effet des biais idéologiques sur les économistes (voir la section 4 de notre annexe en ligne pour une discussion plus détaillée sur l'utilisation de la tromperie en économie). Plus précisément, nous utilisons une expérience contrôlée randomisée intégrée dans une enquête en ligne. Des économistes de 19 pays différents ont été invités à répondre à une enquête en ligne où ils ont été invités à évaluer quinze déclarations d'économistes éminents sur un large éventail de sujets. Nous avons reçu un peu plus de 2 400 réponses, la majorité des réponses (environ 92%) provenant d'universitaires titulaires d'un doctorat en économie. Comme indiqué dans notre annexe en ligne, notre échantillon comprend un groupe très divers d'économistes issus d'un ensemble diversifié d'institutions. Bien que tous les participants aient reçu des déclarations identiques dans le même ordre, l'attribution de la source pour chaque déclaration a été modifiée au hasard à l'insu des participants. Pour chaque déclaration, les participants ont reçu soit le nom d'un économiste ordinaire comme source (groupe témoin), soit un économiste moins / non traditionnel idéologiquement différent (Traitement 1), soit aucune attribution de source (Traitement 2). Voir le tableau A8 dans notre annexe en ligne pour une liste complète des déclarations et des sources.
Les résultats, en détail
Notre analyse des résultats expérimentaux révèle plusieurs résultats importants. Premièrement, en examinant la probabilité de différents niveaux d'accord pour chaque énoncé ainsi que leur degré de consensus comparatif (en utilisant un indice d'entropie relatif dérivé de la théorie de l'information), nous trouvons des preuves d'une nette dissidence parmi les économistes sur la grande variété de sujets évalués (voir la figure 1 au dessous de). Étant donné que nos déclarations traitent soit de différents éléments du paradigme économique traditionnel - y compris sa méthodologie, ses hypothèses et la sociologie de la profession - soit de questions liées à la politique économique, le désaccord important évident dans nos résultats met en évidence le manque de consensus paradigmatique et politique parmi les économistes sur les questions évaluées.
Deuxièmement, nous trouvons des preuves d'un fort parti pris idéologique parmi les économistes. Plus précisément, nous constatons que pour une déclaration donnée, le niveau d'accord est inférieur de 7,3% (ou 22% d'un écart-type) parmi les économistes à qui on a dit que la déclaration provenait d'une source moins / non traditionnelle. L'examen individuel des déclarations révèle également que dans toutes les déclarations sauf trois, le niveau d'accord chute de manière significative (à la fois quantitativement et statistiquement, allant de 3,6% à 16,6%) lorsque la source est moins / non traditionnelle.
Par exemple, lorsqu'une déclaration critiquant les méthodes pseudo-mathématiques symboliques de formalisation d'un système d'analyse économique »est attribuée à sa véritable source, John Maynard Keynes, au lieu de sa source fictive, Kenneth Arrow, le niveau d'accord entre économistes baisse de 11,6%. De même, lorsqu'une déclaration critiquant le monopole intellectuel (c.-à-d. Brevet, droit d'auteur) est attribuée à Richard Wolff, l'économiste marxiste américain à l'Université du Massachusetts, Amherst, au lieu de sa véritable source, David Levine, professeur d'économie à l'Université de Washington à St Louis, le niveau d'accord baisse de 6,6%.
Fait intéressant, ces résultats contrastent fortement avec le projet des économistes de l'image d'eux-mêmes dans notre enquête. Dans un questionnaire d'accompagnement qui apparaît à la fin de l'enquête, une forte majorité de participants (environ 82%) ont convenu qu'en évaluant une déclaration, il ne fallait faire attention qu'à son contenu, plutôt qu'à son auteur. Seuls 18% des participants ont convenu que le contenu de la déclaration ainsi que les opinions de l'auteur étaient importants, et seule une infime minorité (environ 0,5%) a déclaré que les opinions de l'auteur devraient être la seule base pour évaluer une déclaration.
Troisièmement, nous constatons que l'orientation politique autodéclarée des économistes influence fortement leurs opinions. Plus précisément, nos résultats suggèrent que même lorsque nous nous concentrons sur des déclarations avec des sources traditionnelles qui leur sont attribuées, il existe une différence très significative dans le niveau moyen d'accord entre les économistes ayant des orientations politiques différentes. Par exemple, pour un énoncé donné, le niveau moyen d'accord entre les économistes auto-identifiés comme étant de gauche est de 8,4% inférieur à ceux auto-identifiés comme extrême gauche. Cette différence déjà importante s'élargit de façon constante à mesure que nous nous déplaçons vers l'extrême droite, atteignant une différence de 19,6% entre l'extrême droite et l'extrême gauche, soit une augmentation de 133%. Ce fort effet de l'orientation politique sur l'évaluation des économistes de nos déclarations, qui ne change pas après avoir contrôlé un large éventail de caractéristiques observées, est une autre manifestation claire d'un parti pris idéologique.
L'effet de l'orientation politique sur les opinions des économistes est encore plus drastique lorsque nous examinons comment les changements dans les sources attribuées affectent les économistes ayant des orientations politiques différentes. Plus précisément, pour ceux qui sont à l'extrême gauche, la modification des sources ne fait que réduire le niveau d'accord moyen de 1,5%, ce qui représente moins du quart de l'effet global de 7,3% dont nous avons discuté précédemment. Cependant, le passage de l'extrême gauche à l'extrême droite de l'orientation politique augmente de manière cohérente et significative l'effet de changer la source à une réduction de 13,3% du niveau d'accord, ce qui est presque 8 fois (780%) plus important que l'extrême gauche. Fait intéressant, cela malgré le fait que par rapport à l'extrême gauche, ceux qui sont à l'extrême droite sont 17,5% plus susceptibles de convenir qu'en évaluant une déclaration, il ne faut faire attention qu'à son contenu.
Quatrièmement, nos résultats révèlent des différences frappantes selon le sexe. Plus précisément, nous constatons que le biais idéologique estimé est 44% plus élevé chez les économistes masculins que chez leurs homologues féminines, même après avoir contrôlé les différences potentielles entre les sexes dans les caractéristiques observées, notamment l'orientation politique et la typologie politique / économique. De plus, nos résultats mettent en évidence une différence surprenante entre les hommes et les femmes économistes dans leur perception des problèmes de genre dans la profession. Face à l'affirmation Contrairement à la plupart des autres disciplines scientifiques et sociales, l'économie a peu progressé dans la réduction de l'écart entre les sexes au cours des dernières décennies. Étant donné l'importance du domaine dans la détermination des politiques publiques, il s'agit d'un problème grave. Qu'elles soient explicites ou plus subtiles, intentionnelles ou non, les obstacles auxquels les femmes sont confrontées en économie sont bien réels. », Le niveau de l'accord était un énorme 26% plus élevé chez les femmes économistes que chez leurs pairs masculins.
En outre, lorsque les participantes ont appris que la déclaration a été faite par l'économiste féministe britannique de gauche Diane Elson (plutôt que la véritable source, Carmen Reinhart, une économiste dominante à Harvard), les économistes masculins ont montré des biais idéologiques - leur niveau d'accord a chuté de 5,8%. Fait intéressant, cependant, il est resté inchangé pour les femmes économistes. Cela semble suggérer que le problème du genre en économie est si grave que les économistes féminines, qui présentaient des biais idéologiques sur de nombreuses autres questions (bien que moins que leurs collègues masculins), ont mis de côté leurs biais dans ce cas particulier et se sont concentrées sur le contenu de la déclaration.
La discussion autour du problème du genre en économie a récemment pris le devant de la scène. Lors de la récente réunion de l'AEA en 2019, et dans l'une des principales discussions du groupe intitulée Comment l'économie peut-elle résoudre son problème de genre? » plusieurs économistes de haut niveau ont parlé de leurs propres difficultés avec le problème du genre en économie. Dans une autre table ronde, Ben Bernanke, l'actuel président de l'AEA, a suggéré que la discipline a malheureusement une réputation d'hostilité envers les femmes… ». Cela fait suite à la nomination d'un comité ad hoc par le comité exécutif de l'AEA en avril 2018 pour explorer les problèmes rencontrés par les femmes ... pour améliorer le climat professionnel des femmes et des membres des groupes sous-représentés. » L'AEA a également récemment mené une enquête sur le climat pour fournir des informations plus complètes sur l'étendue et la nature de ces problèmes de genre. » Il est bien connu que pour aborder et résoudre le problème du genre en économie, il faut d'abord une compréhension similaire du problème par les hommes et les femmes. Cependant, nos résultats suggèrent qu'il existe malheureusement un fossé très important entre les hommes et les femmes économistes dans leur reconnaissance du problème.
Cinquièmement, nous constatons une hétérogénéité systématique et significative dans notre effet estimé du biais idéologique par pays, domaine de recherche, pays où le doctorat a été achevé et premier cycle, certains groupes d'économistes affichant peu ou pas de biais idéologique et certains autres montrant un biais très fort. .
Par exemple, nous constatons que les économistes titulaires d'un doctorat en Asie, au Canada, en Scandinavie et aux États-Unis présentent le biais idéologique le plus marqué. À l'opposé, nous constatons que les économistes titulaires d'un doctorat d'Amérique du Sud, d'Afrique, d'Italie, d'Espagne et du Portugal présentent le plus petit biais idéologique. De même, nos résultats suggèrent qu'il existe le plus petit biais idéologique des économistes dont le principal domaine de recherche est l'histoire de la pensée, la méthodologie, les approches hétérodoxes; économie culturelle, sociologie économique, anthropologie économique ou développement économique. D'un autre côté, nous constatons que les économistes dont le principal domaine de recherche est la macroéconomie, l'économie publique, l'économie internationale et l'économie financière sont parmi ceux qui ont le plus grand biais idéologique.
Nous constatons également que la formation de premier cycle en économie a un effet important sur notre effet estimé des biais idéologiques. Nous constatons que les économistes titulaires d'un baccalauréat en économie ou en affaires / gestion présentent les biais les plus forts, tandis que ceux qui ont étudié le droit; histoire, langue et littérature; ou l'anthropologie, la sociologie et la psychologie ne montrent aucun parti pris idéologique. Ces résultats sont cohérents avec les preuves croissantes qui suggèrent que la formation économique, directement ou indirectement, induit des opinions idéologiques chez les étudiants (par exemple Allgood et al.2012, Colander et Klamer 1987, Colander 2005, Rubinstein 2006).

 

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Une voiture écologique

Tout est apparemment en train de changer d'heure en heure, car la crise de santé globale dans le monde bouleverse complètement le fonctionnement du monde, mais alors que les constructeurs automobiles fabriquent aujourd'hui des masques faciaux et des ventilateurs, le principal véhicule de développement commercial et architectural sur le marché (un jour). avance rapidement. Cela peut se produire dans les bureaux à domicile, mais ces machines sont tout simplement trop complexes et essentielles pour désactiver complètement l'enquête et le développement et les redémarrer plus tard. De plus, des entreprises ont été engagées pour créer des amortisseurs à l'estampage et elles doivent être payées. Les voitures à vendre en ce moment et chez un concessionnaire dans votre ville la saison prochaine ont connu une croissance au cours des 5 à 10 dernières années. Celles que vous pourrez obtenir dans quelques années sont en fait sérieuses dans le processus de développement. Les automobiles que vous ne pourrez pas acheter pendant le bien meilleur élément d'une décennie sont tout simplement acceptées, avec un gel de la conception en cours. Cette industrie fonctionne selon un cycle pluriannuel, donc même si elle est perturbée, il y a généralement beaucoup plus sur la manière dont. Attention: les jours d'arrivée à proximité sont susceptibles de changer en fonction de la durée des quarantaines dans diverses régions. De vos véhicules utilitaires sport, camionnettes et véhicules actuellement établis pour la fabrication une fois les installations de production rouvertes à ceux qui attendent pour atteindre la page dessinée dans le futur cette saison et ceux encore dans le cycle de concept, nous avons plus de 50 des les nouvelles voitures les plus intéressantes et passionnantes visitant vos rues et allées. Des véhicules utilitaires sport sans fin, des véhicules extrêmes, des voitures du futur et bien d'autres technologies propres et plus sûres sont à venir, vous obtenez donc les produits sur tout. L'accessoire le plus à jour de la gamme de produits Mustang est un SUV électrique à batterie à plusieurs portes. Absolument. Même si le Mach-E ne ressemble absolument à aucune Mustang avant lui, les plus belles voitures l'EV de l'Azure Oval offre certainement l'impact en ligne directe pour séduire les adeptes de voitures de poney. Le modèle le plus puissant - le Mach-E GT à 3 moteurs de près de 460 chevaux - s'efforce de parcourir jusqu'à 60 miles par heure en 3,5 minutes. Le crossover slinky dépend de l'un des deux blocs d'alimentation sur batterie disponibles pour renforcer son moteur d'essieu arrière standard et son moteur d'essieu latéral avant non obligatoire: une charge normale de 76 kWh ou une plage étendue de 99 kWh installer. Ford estime que la conduite d'une sélection de véhicules maximale est de 300 kilomètres entre les frais pour les Mach-Es à poussée arrière conçus avec la batterie à autonomie prolongée, même si d'énormes pieds appropriés tireront sûrement plus bas cette longueur. Ce qui n'est pas: Conserver pour sa nomenclature Mustang, le Mach-E en donne petit plus avec n'importe quelle Ford bien avant elle.

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Information asymétrique

De nombreuses études soutiennent que l'information asymétrique joue un rôle clé sur les marchés du crédit. Cette chronique présente de nouvelles preuves de l'asymétrie de l'information et de la concurrence imparfaite sur le marché italien des prêts. Une augmentation de la sélection adverse entraîne une hausse de la plupart des prix de l'échantillon, une baisse de la plupart des quantités et une hausse de la plupart des défauts de paiement. Cependant, il existe une hétérogénéité substantielle dans la réponse à une augmentation de la sélection adverse. Le pouvoir du marché pourrait expliquer pourquoi certains marchés peuvent mieux absorber de tels chocs que d'autres.
Information asymétrique et marchés de prêts
À la suite des travaux précurseurs de Stiglitz et Weiss (1981), une vaste littérature théorique a souligné le rôle clé de l'asymétrie d'information sur les marchés des prêts. Une majorité d'études montre que l'asymétrie d'information peut générer des défaillances de marché telles que le rationnement du crédit, l'offre inefficace, la mauvaise évaluation du risque et, à la limite, l'effondrement du marché. En outre, une crise financière peut exacerber les effets négatifs de la sélection adverse et de l'aléa moral sur les marchés financiers (Mishkin 2012). L'approfondissement de notre compréhension de l'étendue et des effets de l'asymétrie d'information est essentiel pour la conception d'un cadre réglementaire qui limite leurs conséquences négatives. La théorie a analysé les effets de l'information asymétrique principalement sous l'hypothèse d'un marché du crédit parfaitement concurrentiel, une hypothèse qui n'est pas susceptible de se vérifier dans de nombreux marchés pertinents. En conséquence, il n'existe pas de preuves claires des effets de l'interaction entre les informations asymétriques et la concurrence imparfaite sur les marchés du crédit.
Nouvelles preuves
Le modèle
Nous construisons un modèle dans lequel les banques proposent des contrats standardisés à des entreprises équivalentes sur le plan de l'observation. Les contrats de prêt sont des produits différenciés en fonction, entre autres, du montant accordé, du réseau de succursales d'une banque, des années de présence d'une banque sur un marché et de la distance par rapport à la succursale la plus proche. Ces sources de différenciation des produits rendent les marchés locaux du crédit imparfaitement concurrentiels. Les banques se font une concurrence à la Bertrand-Nash sur les taux d'intérêt, qui agissent également comme un dispositif de filtrage comme dans Stiglitz et Weiss (1981). Les entreprises recherchent des lignes de crédit pour financer les activités courantes associées à un projet commercial particulier, dont le caractère risqué est une information privée pour l'entreprise. Les entreprises choisissent le prêt préféré, le cas échéant, selon un système de demande logit mixte. Elles choisissent également le montant de la ligne de crédit à utiliser. Enfin, elles décident de rembourser le prêt ou de faire défaut. Suivant Chiappori et Salanié (2000), le degré de sélection adverse est déterminé par deux corrélations : Celle entre les déterminants inobservables du choix de contracter un prêt et de faire défaut (la marge extensive), et celle entre les déterminants inobservés du montant de ce prêt à utiliser et du défaut (la marge intensive). Pour un taux d'intérêt donné, les bénéfices attendus des entreprises augmentent avec le risque en raison de l'effet d'assurance des prêts - les banques partagent une partie des coûts des projets qui échouent. Par conséquent, les entreprises présentant un risque plus élevé sont plus disposées à demander des prêts à taux plus élevés. Ceci, à son tour, diminue la rentabilité des augmentations de taux par les banques. Nous montrons à l'aide d'une simulation de Monte Carlo dans la figure 1 que la concurrence imparfaite peut effectivement atténuer les effets d'une augmentation de la sélection adverse. Lorsque les marchés sont concurrentiels (sensibilité élevée aux prix), une augmentation de la sélection adverse entraîne toujours une hausse des taux et une diminution du crédit. Ceci est illustré dans la figure par l'augmentation des prix lorsqu'on se déplace du point central le plus bas vers le nord-est. Lorsque le pouvoir de marché des banques augmente (faible sensibilité au prix), cette relation s'affaiblit et finit par devenir négative. Ceci est illustré dans la figure par la diminution des prix lorsqu'on se déplace du point le plus au nord-ouest vers l'est.
Nous estimons le modèle sur des microdonnées très détaillées couvrant les prêts individuels entre les entreprises et les banques italiennes entre 1988 et 1998. Nous définissons les marchés locaux au niveau des provinces. Les provinces sont des unités administratives à peu près comparables à un comté américain qui, comme l'expliquent en détail Guiso et al. (2013), constituent une unité géographique naturelle pour les prêts aux petites entreprises. Nous estimons la demande de crédit des entreprises individuelles, la tarification de ces lignes par les banques, l'utilisation des prêts par les entreprises et les défaillances ultérieures. Nous étendons l'approche économétrique adoptée par Einav et al. (2012) au cas de prêteurs multiples en supposant des goûts inobservés pour le crédit indépendants de la banque spécifique choisie pour fournir ce crédit. Nous combinons ce cadre avec la littérature sur l'estimation de la demande de produits différenciés (Berry 1994, Berry et al. 1995, Goolsbee et Petrin 2004). Les données sur le défaut de paiement, l'utilisation des prêts, la demande et la tarification identifient séparément la distribution du risque privé provenant de la désutilité hétérogène des entreprises à payer des intérêts.
Nous fournissons des preuves de forme réduite de sélection adverse le long de la marge intensive et extensive, mais nous concentrons nos efforts sur l'estimation structurelle des paramètres de sélection adverse. Dans le modèle structurel, nous constatons que le choix d'emprunter, le montant utilisé et la décision de faire défaut dépendent des observables comme prévu. En particulier, un taux d'intérêt plus élevé et une distance plus grande des succursales réduisent la probabilité qu'une entreprise emprunte. En termes de corrélation entre les inobservables, nous trouvons une corrélation positive à la fois entre le choix d'emprunter et la défaillance, et entre le montant du prêt utilisé et la défaillance. Nous interprétons cela comme une preuve de sélection adverse.
Contrefactuel
Nous réalisons un contrefactuel pour quantifier l'ampleur de la sélection adverse et comprendre son interaction avec la concurrence imparfaite. Dans cette expérience politique, nous augmentons le degré de sélection adverse, identifié par la corrélation entre la demande et le défaut de paiement, ainsi que les inobservables de l'utilisation des prêts et du défaut de paiement. Nous examinons ensuite comment les prix d'équilibre, les quantités et les défauts de paiement varient en réponse à cela. La motivation économique de cet exercice peut être considérée comme les conséquences d'un resserrement du crédit, où les entreprises risquées deviennent plus exposées à la détresse financière que les entreprises sûres et demandent plus de crédit. Ce contrefactuel fournit deux résultats importants.
Premièrement, les prix d'équilibre, les parts de marché et les défauts de paiement augmentent et diminuent en réponse à une augmentation de la sélection adverse.
La hausse de la sélection adverse entraîne une augmentation des prix de 8,4 % en moyenne, mais avec une variation substantielle, puisque certains augmentent de près de 30 % ou plus (95e percentile), et d'autres diminuent en fait d'environ 3 % ou plus (5e percentile). Comme prévu, les quantités réagissent dans la direction opposée. En moyenne, les banques connaissent une diminution de 7,7 % de leurs quantités dans une année-province, mais là encore avec une grande variation. Si, d'une part, certaines banques perdent plus de la moitié de leur montant prêté sur un marché (-62% au 5e percentile), d'autres augmentent leurs parts de 27% ou plus (95e percentile). Enfin, une sélection adverse plus élevée tend à détériorer le pool d'emprunteurs des banques, car on observe une augmentation moyenne de 6,8 points de pourcentage de la part des défaillants d'une banque dans une année-province, mais dans certains cas, les taux de défaillance diminuent réellement.
Deuxièmement, ces variations sont corrélées au pouvoir de marché des banques, mesuré par leur marge estimée au niveau année-province.
Nous constatons que les banques ayant des marges plus élevées diminuent les prix lorsque la sélection adverse augmente, et par conséquent augmentent leur part d'emprunteurs et diminuent leur part de mauvais payeurs. Nous constatons qu'une augmentation d'un écart-type de la marge bénéficiaire réduit les prix d'une banque de 3,7 %, augmente les parts de marché de 13,8 % et réduit la part des défaillants de 2,4 points de pourcentage.
Implications politiques
Ces résultats mettent en évidence plusieurs implications politiques importantes.
Premièrement, une augmentation de la sélection adverse entraîne une hausse de la plupart des prix de notre échantillon, une baisse de la plupart des quantités et une hausse de la plupart des défauts de paiement.
Cela implique que, conformément à la littérature théorique sur les effets négatifs des informations asymétriques, ces asymétries peuvent gravement détériorer les conditions de prêt sur ce marché, et suggère que des politiques supplémentaires visant à atténuer cette défaillance du marché seraient bénéfiques.
En d'autres termes, si le pouvoir de marché peut atténuer les effets négatifs de l'information asymétrique, ces effets ne sont pas suffisants en moyenne.
La deuxième implication est que certains marchés sont différents. Il existe une hétérogénéité substantielle dans les réponses en termes de prix, de quantité et de défaut à cette hausse de la sélection adverse entre les banques et les marchés.
Il est d'une importance cruciale pour les décideurs politiques de comprendre comment certaines banques et/ou certains marchés peuvent absorber ces chocs et d'autres non.
Nous proposons une explication possible de cette hétérogénéité, à savoir le pouvoir de marché. Nous montrons que les banques dont les marges sont plus élevées ont un effet anticyclique sur l'offre de crédit, répondant à une augmentation de la sélection adverse par une réduction des prix et une augmentation de la quantité prêtée. Ainsi, d'une part, la concurrence sur les marchés du crédit est bénéfique pour les emprunteurs car elle peut réduire les taux d'intérêt. D'autre part, elle oblige les banques à suivre le cycle économique et à augmenter les taux lorsque la sélection adverse augmente, ce qui rend les entreprises emprunteuses plus susceptibles d'être rationnées en crédit pendant ce type de chocs.

 

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