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California dreaming

La Californie a un large assortiment de plages de plages ensoleillées bondées avec des bikinis et des vagues pleines de gens à des côtes isolées, brumeuses, sans trace. La partie sud de la Californie est très peuplée et c'est là que vous trouverez une forte population de personnes sur les plages. Les zones autour de San Diego et de Las Angeles abritent des millions de personnes, donc la plupart des plages sont assez populaires et peuvent être bondées, surtout le week-end. Si vous aimez regarder les gens et passer du temps dans les cafés, ces plages sont super. Certaines des plages les plus à la mode comme Pacific Bach "PB" à San Diego sont des spots de surf populaires où vous pouvez louer des planches de surf et des planches de bodyboard pendant que vous êtes sur la plage. Des endroits comme Venice Beach à L.A. sont toujours pleins de gens colorés et des artistes, des culturistes, des bikinis et presque tous les autres types de personnes que vous pouvez imaginer. Les vendeurs bordent les allées offrant tout des couvertures mexicaines aux ukulélés. Si vous regardez autour de vous et trouvez quelques-unes des plages plus isolées ou plus difficiles à atteindre, vous pouvez trouver des endroits qui ne sont pas si bondés et même l'expérience de la faune locale. Aussi, si vous planifiez vos voyages à la plage en semaine, vous verrez généralement moins de personnes sur les plages les plus populaires. Alors que vous vous dirigez vers le nord le long de la côte californienne, il y a moins de population et les plages deviennent beaucoup moins peuplées. Dans le nord de la Californie, il est possible de trouver des plages isolées et de les avoir toutes pour vous. La population du nord de la Californie est beaucoup moins que la Californie du Sud, surtout que vous voyagez quelques heures au nord de la région de la baie. Le nord de la Californie semble être une planète totalement différente de la majeure partie du sud de la Californie. Les villes sont très différentes et l'économie est l'exploitation forestière et la pêche avec la plupart des villes étant petites et rurales. C'est un contraste frappant avec l'économie technologique et touristique des grandes villes du sud. Le nord de la Californie est la terre des séquoias géants, certains de plus de 300 pieds de haut avec des troncs aussi grands que des maisons. Les forêts sont généralement très épaisses et denses. Vous pouvez trouver de superbes sentiers de randonnée et des aires de pique-nique le long de la plupart des forêts côtières. Vous pouvez également voir une faune rare et unique si vous êtes chanceux car les forêts de Californie du Nord abritent de nombreux animaux différents. Il y a un large accès à la plage dans le nord de la Californie et une grande partie de l'État et des parcs fédéraux, qui offrent généralement un bon parking. La plupart des parcs et des accès à la plage sont gratuits, mais quelques-uns des plus populaires font payer un petit supplément raisonnable pour les services supplémentaires et les plages spectaculaires auxquelles vous avez accès. Sur la côte nord de la Californie, l'eau est froide et les courants peuvent être décourageants pour la plupart des gens. Cependant, c'est un endroit idéal pour peigner la plage et chercher la faune. La ligne de côte varie considérablement des falaises rocheuses spectaculaires avec des forêts remplies de brouillard au sommet de larges plages de sable plat.

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Une demi-heure à bord d'un avion de chasse

Une demi-heure à bord d'un avion de chasse

Avant-hier a été l'un des jours les plus importants de mon existence. Parce que ce jour-là, je réalisais un des plus vieux rêves de l'homme, et mon plus grand rêve d'enfant : j'effectuais un vol en avion de chasse. Une expérience exceptionnelle dont je me souviendrai longtemps. Si le vol en lui-même n'a duré qu'une demi-heure, l'expérience a commencé bien avant. La nuit d'avant, lorsque j'ai eu du mal à m'endormir en raison de cette boule au ventre. Je suis arrivé à midi à Saint-Jacques de la Lande où j'ai été réceptionné par mon instructeur : sympathique, professionnel, et avec 5000h de vol au compteur. Un homme What else, en somme. Les autres étaient déjà arrivés depuis quelques minutes (je n'étais évidemment pas seul à pratiquer l'activité : nous étions 3 sur le coup). Nous avons assisté au briefing. Plan de vol, sécurité, caractéristiques de l'appareil... Finalement nous avons choisi l'ordre de vol : la chance était avec moi, je venais en première position ! Je suis donc allé passer ma combinaison de vol, après quoi j'ai rallié l'appareil en compagnie du pilote. Première impression : L’avion n'est pas aussi intimidant qu'un avion de combat. Mais c'est un avion d'entraînement qui offre de bonnes sensations de vol. Autrement, la Patrouille de France ne l'aurait pas gardé aussi longtemps. J'ai pris ma place dans la cabine et l'équipe technique m'a sanglé sur mon siège, en me fournissant les dernières recommandations. La verrière s'est refermée et le bruit extérieur a disparu. Une checklist et une demande d'autorisation de décollage plus tard, l'appareil s'est dirigé lentement vers le bout de la piste et lui a fait face. Dernière chance de tout annuler, que je n'ai évidemment pas saisi (mais c'est déjà arrivé, comme me l'a confié plus tard le pilote). Puis l'envol. Si le décollage était un peu plus impressionnant que celui d'un avion de ligne, il était aussi moins extrême que ce que j'avais prévu. Nous avons pris de l'altitude. Par la verrière, j'avais une bonne vision du paysage alentour. Le ciel étant dégagé, la vue était une pure merveille. Après quelques minutes le pilote a commencé à voler à basse altitude. Difficile de décrire la beauté du paysage, lorsqu'on le survole à quelques mètres à peine du sol. Puis, quelques minutes plus tard, la minute tant espérée est survenue : la phase de voltige aérienne. La première vrille m'a fait l'effet d'une gifle. Comme si un poids m'avait scotché contre le siège. Puis une autre figure a aussitôt débuté après celle-ci, trop tôt pour me laisser le temps de retrouver ma respiration. Après quelques figures de ce crû, je me suis senti tout chose. Mon champ de vision s'était rétréci, ce qui était mauvais signe. J'ai dû me contracter autant que possible pour que ma vision redevienne normal. Le risque, avec les G, c'est de s'évanouir. Il faut donc se contracter pour lutter contre cette réaction. Une expérience prenante, s'il en est ! Retrouvez toutes les infos sur cette activité de baptême de l'air en avion de chasse Fouga Magister en suivant le lien. Davantage d'information est disponible sur le site de l'organisateur de ce vol en avion de chasse. Suivez le lien.

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Devenir flic

 La « nouvelle police de sécurité du quotidien » voulue par Emmanuel Macron doit être testée dès le 1er janvier. Plusieurs villes se sont déjà manifestées.  Certaines villes l’annoncent haut et fort. D’autres se fendent d’un courrier auprès des autorités. D’autres encore y réfléchissent. La nouvelle police de sécurité du quotidien (PSQ) présentée par Emmanuel Macron le mois dernier suscite en tout cas bien des envies chez les maires du Val-de-Marne. Quel territoire expérimentera à partir du 1er janvier cette nouvelle police de proximité ? Ce lundi, les syndicats policiers vont échanger sur le sujet avec le directeur territorial de la sécurité publique. Une réunion parmi d’autres : le préfet du Val-de-Marne est en train de sonder les communes. Jeudi soir, en conseil municipal, les élus de Fontenay-sous-Bois ont ainsi appris du maire (FG) qu’il avait été « sollicité ». Jean-Philippe Gautrais s’était déjà dit « candidat » voilà quelques semaines : « Nous avons besoin de fonctionnaires de police qui se baladent dans les quartiers, qui discutent et qui rappellent la loi. » Il est soutenu par son opposant (UDI) Gildas Lecocq. De son côté, le maire de Bonneuil a écrit au préfet de police pour avoir un éclairage sur ce dispositif, destiné à « lutter contre les délits, les nuisances, les incivilités ressenties au quotidien », selon le président. « Nous avons perdu en proximité avec la population, avance Patrick Douet (PCF). Avant nous avions 13 policiers sur Bonneuil. Désormais, les effectifs du commissariat de Créteil sont détournés pour garder la préfecture, le dépôt du tribunal, lors des manifestations… » Il doit s’en entretenir avec Laurent Cathala, le maire (PS) de Créteil, qui relève de la même circonscription. Ce dernier devrait « vraisemblablement présenter la candidature de Créteil » mais attendait cet entretien. Une candidature qui a l’avantage d’avoir le soutien, prononcé semble-t-il, des policiers de Créteil. De quoi susciter des craintes. 

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Secousses en plein ciel

La semaine dernière, j'ai réalisé une expérience tellement difficile à rapporter que j'ai longuement hésité à faire un billet sur le sujet. Mais si je ne parle pas d'un baptême que j'ai pu faire en avion de chasse, il n'y a pas vraiment d'utilité à ce blog. :) Alors voilà pour vous, aujourd'hui, mon compte-rendu sur un moment de ma vie particulièrement déjanté. La semaine dernière, je me suis donc rendu à l'aérodrome pour y faire mon baptême. Si vous vous imaginez peut-être l'image de Top Gun, autant oublier. Si j'avais bien tout l'attirail, je peux vous promettre que je ne faisais pas le malin quand il a fallu embarquer ! En gagnant l'appareil, j'avais les jambes en plomb et un filet de sueur me coulait déjà dans ledos. Une fois qu'on a décollé, cependant, j'ai commencé à me sentir à l'aise. Il faut dire que l'appareil (un L-39, qui est l'ancien appareil de la Patrouille de France) ne dévie pas d'un iota de sa trajectoire en dépit du vent, ce qui est plutôt rassurant. Pour avoir testé les deux, je peux vous dire que les sensations sont sans commune mesure avec celles qu'on peut ressentir à bord d'un Piper ! Mais qu'en est-il du vol proprement dit ? Première chose : un vol de ce type n'est pas fait pour les cardiaques. La preuve en est qu'il faut avoir un certificat médical pour pouvoir le réaliser ! Si tout va bien en début de vol (le pilote commence avec un sympathique vol à basse altitude qui permet de profiter de la vue), ce n'est là que l'apéritif. Parce que ça devient extrêmement méchant quand commence la voltige ! On le ressent dès le premier looping, lorsqu'on est soudain aplati sur son siège à cause de la vitesse. On se croirait dans un cartoon tellement c'est violent. La pression sur le corps est incroyable : on encaisse à certains moments 4 G, ce qui fait qu'on pèse 4 fois son poids ! Et passer de 70 kg à 315 en une demi-seconde, je peux vous assurer que ça fait un choc ! Il faut d'ailleurs contracter les muscles au maximum pour rester conscient (le cerveau n'est plus suffisamment irrigué, dans ces moments-là). Alors oui, décrit de cette manière, ça ressemble à de la torture. Et ça en est, d'une certaine manière : le corps n'a pas été conçu pour de tels traumatismes. Mais c'est une expérience magique, également, et véritablement unique. De retour au tarmac, j'étais un peu pâle (« comme un cachet d'aspirine », m'a plutôt dit ma femme), mais qu'importe : j'étais au septième ciel. Encore plus d'information sur cette activité de vol en L-39 à La Roche sur Yon en surfant sur le site web de l'organisateur.

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Développer les signes d’une appartenance commune

 Au-delà de la signature scientifique commune, condition nécessaire vis-à-vis des classements internationaux, il me semble qu’il faudrait développer deux symboles forts d’appartenance à une même communauté d’établissements, même s’il ne faut pas en exagérer la portée.  • Faire référence au nom de la COMUE dans le nom et les diplômes d’établissement des établissements membres.   Il est logique que les membres adoptent progressivement, au fur et à mesure de l’évolution de leurs statuts, le nom de la COMUE, comme cela a été fait par exemple pour l’ENS de Cachan devenue ENS de Paris - Saclay ou l’université du Havre devenue université du Havre - Normandie. C’est particulièrement simple à faire en région où le nom de l’agglomération métropolitaine figure déjà dans le nom des établissements.  • Organiser la participation du président de la COMUE au conseil d’administration des établissements membres.   Il est souhaitable que le président de la COMUE puisse participer au conseil d’administration des membres quelle qu’en soit la forme : inclusion dans les statuts, nomination en tant que personnalité qualifiée ou invitation permanente par le président du conseil d’administration. Là aussi, il faudrait pouvoir expérimenter, avec un regroupement volontaire, ces formes de gestion plus intégrée de la recherche.  Ces mesures doivent être logiquement couplées par une allocation directe des moyens de la recherche à la structure de regroupement et avec une stratégie conjointe de recrutement. Il faut d’abord, lorsqu’on parle de mutualisation et de transfert de compétences, distinguer entre le niveau de décision, qui peut être collectif et porté au niveau de la COMUE et le niveau de gestion qui peut être celui d’un des membres par mandat de gestion de la COMUE. Le seul critère à promouvoir doit être celui du meilleur gestionnaire possible, la création de services centraux au niveau de la COMUE portant des risques de doublons, n’est pas obligatoirement la meilleure solution. La formule du mandataire unique de gestion permet d’éviter les mises à disposition ou les transferts physiques de services ou de personnes.  Clairement, la mutualisation a tout son sens pour les fonctions supports, sans doute sous forme de mandat de gestion à l’un des membres35, pour les services communs traditionnels36, comme les services communs de documentation mais surtout pour les nouveaux services qui exigent des compétences rares qu’il est intelligent de mettre en commun : services d’ingénierie pédagogique et du numérique, compétences en matière de propriété intellectuelle, voire les compétences immobilières.

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Le sport à l'école

À l'école, au collège et au lycée, l'Éducation Physique et Sportive – EPS - obligatoire concerne 12 millions d'élèves scolarisés. À l’école primaire, l’EPS est le troisième volume horaire après les mathématiques et le français (108 heures annuelles). Le monde sportif civil représente 175 000 associations accueillant 15,7 millions de licenciés dont la moitié a moins de 19 ans. La pratique libre hors de l'école et de l'association touche également de plus en plus de jeunes. Pour les enfants et adolescents, le sport, vecteur de respect des autres et des règles, joue un rôle éducatif. À l’école, autant qu’en dehors, les activités physiques et sportives peuvent être un lieu d’épanouissement des élèves, permettant de développer leur confiance en eux et de s’impliquer volontairement dans une activité. Une étude du Centre Hospitalier Régional de Lille montre que la pratique d’une heure d’activité physique quotidienne améliore les capacités de concentration des élèves. Par son impact sur la concentration, la confiance en soi et la motivation à l’école, le sport est un facteur de réussite scolaire. Parfois premier contact avec le monde associatif, l’implication dans les associations sportives, est un moyen d’apprentissage de l’engagement citoyen et du « vivreensemble », un vecteur de cohésion sociale, à condition que l’accessibilité à tous et la mixité soient permises. Au-delà, la pratique d’activités physiques est une question essentielle de santé publique. Alors que les modes de vie sédentaires liés à la « culture des écrans » s’installent progressivement et que le surpoids ou l’obésité, notamment chez les enfants ne cesse d’augmenter, le temps consacré à l’activité physique tend à diminuer. Une étude de la Fédération Française de Cardiologie sur la progression de la sédentarité précoce des jeunes de 9 à 16 ans nous alerte directement : moins de 50% des enfants respectent les 60 minutes d'activités physiques quotidiennes préconisées par les autorités sanitaires et « en 40 ans, nos collégiens ont perdu environ 25% de leur capacité physique »1, c'est à dire qu'ils courent moins vite et moins longtemps. De même, 40% à 60% des enfants ne pratiquent pas d’activité physique autre que celles obligatoires dans le cadre scolaire. À 11 ans, 65% des élèves sont inscrits dans une association sportive, tandis qu’à 18 ans, ils ne sont plus que 42%. Le décrochage des activités sportives est plus marqué chez les filles et le niveau de pratique est plus faible dans les classes populaires.

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Cuisine à Luxembourg

Cuisine à Luxembourg

Quand j'étais étudiant, tout ce que je savais cuisiner, c'était des pâtes au beurre. Et vingt ans après, en fait, ça n'a pas vraiment changé : c'est à peu près tout ce que je sais cuisiner. Malgré tout, je fais des efforts, de temps à autre. Récemment, je me suis par exemple laissé tenter par un atelier de cuisine à Luxembourg. Et l'expérience m'a bien plu, en fait. Parce qu'autant le fait de cuisiner chez soi peut être un sacerdoce, autant cuisiner dans un atelier, ce n'est que du bonheur ! Déjà, le cadre de l'atelier était incroyable : les cuisines étaient imposantes et tout était bien à sa place (ce qui, avouons-le, n'est pas vraiment le cas chez moi : il y a des jours où je renonce même à ouvrir une bouteille parce que je ne trouve pas le tire-bouchon, où à préparer un plat parce que je ne trouve pas le verre doseur). Mais ce n'est pas tout. Durant cet atelier, il y avait un chef qui s'assurait en permanence que chacun des participants s'en sortait (nous étions 8 à participer). Ce qui est sécurisant pour un type comme moi, qui manque de confiance dans ce domaine ! Si je ne cuisine pas trop à la maison, c'est justement parce que je stresse dès lors que je ne suis pas guidé pas-à-pas. Dernier avantage de cet atelier, et non des moindres : tous les ustensiles que j'ai utilisés ont été nettoyés par un autre que moi après mon départ. Et je peux vous promettre que c'est une bénédiction, en ce qui me concerne ! Si je suis un si grand fan de la pizza surgelée, c'est en partie en raison de la vaisselle qu'il y a dès lors qu'on tente de cuisiner quelque chose de plus complexe. C'est la raison pour laquelle, même si j'ai été agréablement surpris par ce cours, ça ne m'a pas décidé à réitérer l'exploit chez moi : pour la simple et bonne raison qu'à la maison, je n'ai ni le cadre, ni le chef, ni personne pour m'aider à faire la vaisselle ensuite. Et je dirais que c'est là la limite de l'expérience : aussi sympathique que puisse être un cours de cuisine, je trouve que ça n'incite pas à cuisiner chez soi ; tout simplement parce que les conditions sont trop différentes dans l'un et l'autre cadres ! Cela dit, ça reste fun, et ce cours de cuisine vaut le coup. Voilà d'ailleurs le site où j'ai trouvé le mien, si vous n'en avez jamais fait un. En savoir plus en suivant le lien sur le site de l'organisateur de ce cours de cuisine à Luxembourg.

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Le vieillissement

 C’est sa passion : arriver à comprendre les mécanismes biologiques du vieillissement, et de là, bien sûr, trouver une parade. Pour cela, le professeur Nicolas Levy travaille sur une maladie orpheline très particulière, la progéria. Une maladie génétique extrêmement rare qui provoque des changements physiques qui ressemblent fort à un vieillissement en accéléré, et cela dès la première ou la deuxième année de la vie. On a tous en tête ces images de très jeunes enfants qui ont déjà des visages de vieillards. Maladie terrible, il n’y a aucun traitement spécifique connu. Et l’espérance de vie pour les personnes touchées est très courte, de l’ordre de 15 ans. Aujourd’hui, il y a comme un vent d’espoir. Dans une étude publiée ce lundi dans la revue EMBO Molecular Medicine, l’équipe dirigée par Nicolas Lévy à l’université de Marseille a identifié le mécanisme lié à l’accumulation de la progérine, cette fameuse protéine très toxique produite au cours du vieillissement. Elle montre également le potentiel thérapeutique d’une nouvelle molécule pour combattre cette accumulation de progérine, voire à la dégrader simultanément. On est loin, très loin, d’un traitement : les essais ont été faits en laboratoire et sur la souris, «il faudra attendre encore deux ans pour passer sur l’homme», nous explique le professeur Levy. «Mais ce qui est important, c’est que l’on a identifié le mécanisme par lequel les cellules se dégradent avec cette protéine qui s’accumule, et on a trouvé une famille de molécules qui arrive à nettoyer la cellule.» Ces molécules, ajoute-t-il, «sont assez anciennes, et elles ont été utilisées dans les laboratoires de recherche». De fait, pour Nicolas Levy, grâce à la progéria, nous avons un modèle pour comprendre les mécanismes majeurs du vieillissement naturel. En 2003, Lévy et son équipe avaient identifié le gène et le mécanisme de la progéria, ainsi que d’autres maladies du vieillissement. Cette fois-ci, l’avancée réside dans l’identification du mécanisme par lequel la progérine s’accumule sans être dégradée. Ces travaux ont été menés à partir de cellules d’enfants atteints de la progéria et à partir du modèle de souris développé au sein de cette même équipe. «On avance, insiste-t-il, on arrive à nettoyer la cellule des méfaits du vieillissement, maintenant il faut que l’on montre que cela marche chez l’homme.» 

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Politique et Albanie

Dernièrement, j'ai découvert Tirana dans le cadre d'un voyage de groupe. Et étant donné l'actualité, au dernier soir, j'ai un peu discuté politique avec d'autres personnes. Et, notamment, des législatives. Nous avions tous prévu une absention conséquente et une victoire massive pour les candidats soutenus par Macron. Mais nous n'imaginions pas à quel point ! Tout d'abord, l'absention. 50% des gens se sont abstenus de voter ! Il y a plusieurs façons d'interpréter ce désintérêt, mais pour moi, cette abstention doit être comparée à celle du premier tour des présidentielles, qui était déjà élevée pour ce type de scrutin. Il faut comprendre que Macron, même s'il a gagné l'élection avec 66,10% des voix, a finalement réalisé cet exploit grâce au front républicain, et pas tant grâce à son programme. Et puisqu'une majorité allait de toute façon aller au président de la République, beaucoup d'électeurs n'avaient pas forcément envie de voter pour ces législatives. Mais ce qui marque vraiment dans ces résultats, c'est le raz-de-marée qui a laminé les partis traditionnels.Le PS, qui avait 50% de l'hémicycle auparavant, est tombé d'un coup d'un seul. Même les ténors tels que Jean-Christophe Cambadélis ont été éliminés ! Le PS n'est plus qu'un champ de ruines où tout, ou presque, est à réinventer. Pour le FN, c'est là aussi la débâcle. Le parti d'extrême droite n'a recueilli que 13,9% des voix. Une quasi-stagnation par rapport au scrutin de 2012, lors duquel le FN avait obtenu 13,6% des suffrages au premier tour et fait élire en tout et pour tout deux députés – Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen. Ce coup de maître de Macron pourrait cependant être une épine pour la suite de son quinquennat. Sans une véritable force d'opposition, le gouvernement prend en effet le risque d'être confronté à un troisième tour social. On le saura bien assez tôt avec le projet de loi travail ! Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de de l'organisateur du voyage groupe en Albanie.

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Des atteintes au droit de manifester ?

 Dans un rapport publié mercredi, l’ONG dénonce l’«impact démesuré» de l’état d’urgence sur ce droit, alors que plus de 600 mesures d’interdictions de manifester ont été prises depuis novembre 2015. Elle demande cinq décisions rapides, notamment vis-à-vis des stratégies de maintien de l’ordre. En un an et demi, 155 manifestations on été interdites et 639 mesures d’interdictions individuelles de manifester ont été prises contre des personnes par les autorités françaises. Ce bilan chiffré est celui d’Amnesty International. Dans un rapport publié mercredi (consultable en fin d’article), l’ONG s’intéresse à l’impact de l’état d’urgence sur le droit de manifester en France, en s’appuyant sur des observations de terrain ainsi que sur des entretiens avec des manifestants et des représentants de syndicats, dont un de policiers. Amnesty s’était déjà intéressée aux conséquences de cet état d’exception dans un précédent rapport. Cette fois, l’ONG se concentre sur la seule question des manifestations et de leur encadrement. Pour Amnesty, le constat est clair: de trop nombreuses manifestations sont interdites, sur des motifs injustifiés. L’organisation rappelle que les pouvoirs du préfet sont accrus en état d’urgence, en ce qui concerne le droit de manifester. «Tous les trois jours environ, une manifestation est interdite en France sous ce prétexte», celui de l’état d’urgence, souligne l’ONG. Cette dernière met également en cause le bien-fondé des décisions individuelles -interdisant la participation à une personne identifiée-: elles sont prises pour la très grande majorité «sous l’argument de prévenir les violences lors des manifestations, alors que le plus souvent il n’existait que peu ou pas d’éléments démontrant que ces personnes auraient participé à des violences». 

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