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Faire un vol en apesanteur

Faire un vol en apesanteur

Vous avez déjà volé ? Sans moteur, sans ailes, sans rien ? Moi, si. Ça m'est arrivé lors d'un voyage aux Etats-Unis, où j'ai fait l'une des expériences les plus troublantes qu'on puisse concevoir : un vol en apesanteur. Ca s'est passé à Boston, à près de 25 000 pieds, à bord d'un avion Zéro G. L'appareil effectuait des hyperboles, et au milieu de chacune d'entre elles, tous les passagers profitaient d'une vingtaine de secondes d'apesanteur. C'est peu, évidemment, mais je peux vous assurer que c'est quand même énorme ! Quand vous quittez le sol de la cabine et vous élevez dans les airs, vous avez l'impression d'être dans un rêve ! Rien que d'en parler, j'en ai la chair de poule ! Nous vivons quand même une époque magnifique. En dépit des nombreux problèmes, nous avançons tout doucement dans la bonne direction. Nous avons repris la conquête spatiale, qui est sans doute, à terme, notre meilleure chance de survie. Car cette fois, cette conquête ne se borne pas uniquement à une compétition entre deux nations souhaitant montrer leur force à l'autre : l'homme devra tôt ou tard partir pour les étoiles. Et sans doute plus tôt que tard ! Nous sommes aujourd'hui trop nombreux. Nous ne sommes « que » sept milliards, et pourtant la Terre est déjà dépassée : elle ne possède pas assez de ressources pour nous tous. Alors on se doute bien que la situation ne s'améliorera pas quand nous serons dix ou douze milliards ! Quelles que soient les technologies que nous mettons en place, nous nous retrouverons confrontés à cette limite. Notre seule chance de survie est donc bien, à terme, de partir pour les étoiles. Et le plus tôt sera le mieux. Ou le moins désastreux... Soit dit en passant, si le vol en apesanteur vous intéresse, je vous encourage vivement à tenter l'expérience ! Le vol est assez onéreux mais ça en vaut franchement la peine : ce n'est pas tous les jours qu'on peut voler ! Vous pouvez voir quelques photos sur ce site. Pour plus d'informations, allez sur le site de ce vol en apesanteur.

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Réactions d’oxydoréduction

Réactions d’oxydoréduction

Tous les sols, qu’ils soient organiques ou minéraux, contiennent de l’eau et de l’air. Lorsqu’ils sont engorgés pendant de longues périodes, l'eau sature la porosité du sol et induit des conditions anaérobies. Lorsque ceci se produit, la vitesse de diffusion de l’oxygène à travers le sol est considérablement réduite. La vitesse d’appauvrissement de l’oxygène dans les sols dépend de la température ambiante, de la disponibilité en substrats organiques (pour la respiration microbienne), et parfois de la demande en oxygène de réducteurs tel que l’ion ferreux (Fe2+). Le manque d’oxygène résultant de cet appauvrissement empêche les plantes de respirer par les racines en condition d’aérobie et affecte fortement la disponibilité des éléments nutritifs nécessaires aux plantes et des matières toxiques du sol. Ce phénomène se passe dans les 50 premiers centimètres de la couche de sol qui est oxydée au niveau de l’interface eau-sol. Cette fine couche oxydée a souvent un rôle important dans les transformations chimiques et les cycles des éléments nutritifs. Cependant, les traces d’hydromorphie (traces d’oxydoréductions) ne renseignent pas systématiquement sur la fonctionnalité du milieu humide. Certaines traces peuvent être fossiles et présentent alors une morphologie particulière avec des contours nets au contraire des traces d’hydrologie active dont les contours sont diffus. Par ailleurs, certains milieux humides peuvent, ne pas présenter de traces d’oxydoréductions sur des sols de matériau contenant très peu de fer, de matériaux contenant du fer sous forme peu mobile (sols très calcaires, sols très argileux ou très organiques), de matériaux ennoyés dans une nappe circulante bien oxygénée (sols alluviaux). (Mitsch et Gosselink, 2015).

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