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Réactions d’oxydoréduction

Réactions d’oxydoréduction

Tous les sols, qu’ils soient organiques ou minéraux, contiennent de l’eau et de l’air. Lorsqu’ils sont engorgés pendant de longues périodes, l'eau sature la porosité du sol et induit des conditions anaérobies. Lorsque ceci se produit, la vitesse de diffusion de l’oxygène à travers le sol est considérablement réduite. La vitesse d’appauvrissement de l’oxygène dans les sols dépend de la température ambiante, de la disponibilité en substrats organiques (pour la respiration microbienne), et parfois de la demande en oxygène de réducteurs tel que l’ion ferreux (Fe2+). Le manque d’oxygène résultant de cet appauvrissement empêche les plantes de respirer par les racines en condition d’aérobie et affecte fortement la disponibilité des éléments nutritifs nécessaires aux plantes et des matières toxiques du sol. Ce phénomène se passe dans les 50 premiers centimètres de la couche de sol qui est oxydée au niveau de l’interface eau-sol. Cette fine couche oxydée a souvent un rôle important dans les transformations chimiques et les cycles des éléments nutritifs. Cependant, les traces d’hydromorphie (traces d’oxydoréductions) ne renseignent pas systématiquement sur la fonctionnalité du milieu humide. Certaines traces peuvent être fossiles et présentent alors une morphologie particulière avec des contours nets au contraire des traces d’hydrologie active dont les contours sont diffus. Par ailleurs, certains milieux humides peuvent, ne pas présenter de traces d’oxydoréductions sur des sols de matériau contenant très peu de fer, de matériaux contenant du fer sous forme peu mobile (sols très calcaires, sols très argileux ou très organiques), de matériaux ennoyés dans une nappe circulante bien oxygénée (sols alluviaux). (Mitsch et Gosselink, 2015).

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